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Les parents peuvent se sentir responsables du bonheur, des actions ou encore de la réussite de leurs enfants. Mais est-ce vraiment le cas ? Pour le père Steven Borello, prêtre du diocèse de Joliet, aux États-Unis, ce sont des fausses croyances auxquelles ils faut renoncer.
Lors d’une récente retraite, ce prêtre a encouragé les mères présentes à réciter cette prière : "Au nom de Jésus-Christ, je renonce au mensonge selon lequel je suis responsable du bonheur de mes enfants" ou encore "au nom de Jésus-Christ, je renonce au mensonge selon lequel je suis responsable du salut de mes enfants". Des prières qui ont pu apaiser les cœurs de nombreuses mamans.
Donner l'occasion de rencontrer Dieu
Les parents chrétiens sont responsables d’enseigner à leurs enfants le bien et le mal, de les élever dans la foi, et de leur donner l’occasion de rencontrer Dieu. S’il est important qu’ils transmettent à leurs enfants les enseignements nécessaires pour être heureux – sur terre et dans la vie éternelle – il est aussi fondamental de se rappeler que leurs enfants sont libres de choisir le chemin qu’ils vont emprunter. Comme le dit le père Steven Borello : "Un enfant sera certainement influencé par le témoignage de ses parents, mais un parent n’est pas responsable de la manière dont son enfant choisit de réagir".
Combien de fois une mère peut se sentir découragée ou coupable lorsque son enfant remet en cause et refuse ce qu’elle a pu lui enseigner, que ce soit dans l’enfance, l’adolescence, ou même à l’âge adulte. Cependant, croire qu’elle est responsable des actions, du bonheur, de la réussite, voire du salut de son enfant est un "mensonge" qui affecte toutes ses "pensées" et ses "actions" explique le père Steven Borello. C’est aussi un mensonge qui "influence la façon dont une mère se juge elle-même" et qui crée des "attentes qui ne viennent pas de Dieu".
Ces attentes viennent plutôt de la société et les mères cherchent souvent à y adhérer à tout prix. Cependant, la clé pour retrouver la paix intérieure, c’est de reconnaître ces mensonges et d’y renoncer, car ils "l’empêchent d’entendre la voix de Dieu" conclue le père. Cette voix divine qui dit à chaque mère qu’elle est profondément aimée et que l’œuvre du salut se réalise aussi à travers les joies et les peines de sa maternité.