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“Heureux ceux dont les offenses ont été remises”

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Michel Martin-Prével, cb - publié le 14/04/25
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Les Écritures renferment bien plus que les huit béatitudes du sermon sur la montagne. La Bible est parsemée de paroles commençant par "heureux celui qui…" Aleteia vous propose de découvrir, chaque jour du carême, une béatitude qui conduit sur le chemin du ciel.

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“Heureux l'homme dont la faute est enlevée, et le péché remis !” (Ps 31, 1). En contemplant l’apôtre Pierre, le bonheur vient aujourd’hui de ce que nos offenses ont été remises. Paul applique à Abraham ce verset du Ps 31, en Rm 4, 7-10 : « Heureux ceux dont les offenses ont été remises, et les péchés, effacés. Heureux l’homme dont le péché n’est pas compté par le Seigneur. Cette béatitude-là concerne-t-elle seulement ceux qui ont la circoncision, ou bien aussi ceux qui ne l’ont pas ? Nous disons, en effet : « C’est pour sa foi qu’il a été accordé à Abraham d’être juste. » Et quand cela lui fut-il accordé ? Après la circoncision ? ou avant ? Non pas après, mais avant. » Ce qui veut dire que cette béatitude des pardonnés concerne tout homme qui se laisse visiter par le pardon de Dieu, y compris les païens ! Notre monde est encore trop peuplé de personnes qui restent enfermées dans les offenses, subies ou provoquées. Quand on songe aux fruits du pardon que sont la liberté, la paix et la réconciliation qui rétablissent de saines relations entre les hommes, comment se fait-il que l’on puisse choisir de rester sur la rancune, la colère rentrée, la division ?

Qui n’a pas connu la joie d’être pardonné, le sourire des enfants après les larmes, la joie d’être réconcilié avec un parent, un enfant éloigné, un ami cher et offensé. Les couples qui vivent dans la distance, séparés de cœur par une blessure non pardonnée, éprouvent la force du mal dont on se laisse intoxiqué par refus de pardonner : « Ca, il me le paiera ! ». Quelle joie de sortir du ressentiment et de la culpabilité en demandant pardon puis en étant pardonné, retrouvant l’autre blessé mais guéri par notre demande de pardon. Le pardon nous fait dépasser l’offense par un acte de volonté qui consiste à vouloir le bien de l’autre à nouveau. Quand je suis l’offenseur, la culpabilité peut me miner : c’est la punition de Caïn. En me pardonnant à moi-même, parce que je suis plus que ce que j’ai fait, en demandant humblement pardon à celui que j’ai offensé et en recevant avec reconnaissance le pardon de l’autre, voilà un itinéraire lumineux qui m’attend dans la grâce du Sauveur, venu me réconcilier avec tous les miens. Génial, parce que cela vient de Dieu. « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé ».

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