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Dans un an jour pour jour, le 8 décembre 2024, Notre-Dame de Paris rouvrira ses portes aux pèlerins et aux touristes, plus éblouissante que jamais. À cette occasion, Emmanuel Macron s’est rendu sur le chantier de la reconstruction où il a admiré cette "formidable image d'espérance […] d'une France qui sait rebâtir" face à un chantier "qui paraissait impossible".
Dans une lettre rendue publique par RTL datée du 4 décembre, Mgr Laurent Ulrich affirmait au chef de l’Etat sa volonté de conserver "une trace de cet événement, de cette émotion non seulement parisienne et nationale, mais aussi planétaire". L’archevêque de Paris poursuivait en formulant "le vœu que nous puissions un jour prochain voir quelques vitraux nouveaux, dans l’une ou l’autre chapelle. Non pas pour raconter l’incendie, mais en s’adaptant à la thématique de ces chapelles pour dire : voilà ce que notre temps, après cette épreuve, veut offrir comme une contribution à l’histoire de cette église et de Paris. Pour l’instant, c’est une intention, il n’y a pas de projet, et encore moins d’artiste pressenti […]. Je souhaite en effet que l’État, par votre voix, puisse faire une commande d’une série de six vitraux pour les chapelles latérales sud de la nef ; entourant l’actuel vitrail de l’arbre de Jessé".
Un souhait de Mgr Ulrich
"J'y souscris pleinement", a répondu vendredi Emmanuel Macron, avant d’ajouter : "C'est avec mon plein accord que nous allons lancer un concours. Le siècle qui est le nôtre aura sa place au milieu de plusieurs autres qui figurent dans les œuvres de cette cathédrale". Le président répond ainsi aux souhaits formulés par Mgr Ulrich : "Je confirme aussi ma préférence pour des vitraux figuratifs qui s’inscrivent dans la grande tradition de l’art chrétien qui médite sur le visage et la figure. Enfin, je me permets de recommander qu’un concours d’artistes ouvert soit organisé au terme duquel un lauréat sera retenu pour réaliser l’œuvre attendue". Les anciens vitraux, dits grisailles, de l’architecte Viollet-le-Duc, seront quant à eux déposés dans le musée de l’Œuvre de Notre-Dame qui sera installé dans les locaux de l’Hôtel-Dieu.