Ils sont 500.000 jeunes présents en ce moment même à Lisbonne pour les JMJ. La ville grouille de pèlerins allant et venant entre différents points de rencontres, chantant à tue-tête et agitant avec fierté leurs drapeaux nationaux. Près de 200 pays seraient représentés lors de cette édition. Venus de tous les continents, certains pèlerins ont fait le tour du globe pour se rendre dans cette ville si vivante d'Europe. Ces jeunes n'ont parfois presque rien en commun, si ce n'est une chose : la foi.
Ils sont le visage des JMJ
C'est ce que montre remarquablement bien dans une courte vidéo le compte Instagram "studentat.dominicains" qui, comme des centaines d'autres, partage ces innombrables moments de ferveur et de joie qui irriguent ces JMJ depuis quelques jours.
Dans la vidéo, on voit se succéder les visages souriants, face caméra, de pèlerins venus d'Europe, d'Afrique, d'Asie, ou d'Amérique. Il y a des jeunes gens, des moins jeunes, des porteurs de handicap, des laïcs ou des religieux... Tous sont le témoignage vivant de la foi qui inonde le monde, transcende les différences de cultures, l'éloignement géographique, le choix des vocations, si bien qu'il ne semble former ensemble qu'un seul et même visage : celui de l'espérance !
Le compte Instagram des frères étudiants dominicains, suivi par près de 3.000 abonnés, fait partie de ceux qui recensent les moments de ferveur, de joie et de partage des JMJ. Certaines vidéos laissent même apercevoir le frère Paul-Adrien, issu de cette communauté à l'habit blanc, célèbre pour ses vidéos sur Instagram et Youtube.
Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi
Il est tenu par le frère Rémi-Michel, ancien étudiant du CELSA et dont ce sont les premières JMJ. "Voir tous ces jeunes débarquer des quatre coins de la Terre, c'est quelque chose d'inouï. Cela me fait penser au psaume 71 : “Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi”. J'étais très ému de voir cela et je voulais trouver un moyen de faire passer cette émotion à d'autres", explique frère Rémi-Michel à Aleteia. "Je me suis dit que le meilleur moyen de montrer ces visages, c'était de les filmer. Je me suis donc placé au milieu de l'avenue principale qui mène jusqu'au parc Edouard VII, et j'ai demandé à ceux qui voulaient bien de se placer devant ma caméra et de sourire. Le plus enrichissant, ce sont les échanges qui en sont ressortis. "