1Les intéressantes statistiques de l'Église allemande
Les évêques allemands ont chargé un institut de recherche catholique de mener une enquête statistique sur la façon dont les propositions du chemin synodal allemand sont envisagées dans le reste de l'Église universelle. L'enquête se concentre sur les quatre thèmes principaux portés par le synode en Allemagne : la question de la répartition des pouvoirs, le sacerdoce du prêtre, la place des femmes dans l'Église et celle des couples divorcés-remariés ou homosexuels.
Elle s'appuie sur 499 réponses du monde entier, et semble avoir pour but de montrer que les poussées réformistes allemandes trouvent un écho dans le reste du monde. Étant donné la faible participation, il faut prendre avec précaution ces chiffres, mais ils montrent une certaine polarisation sur ces questions au sein de l’Église.
La question du cléricalisme semble rencontrer le plus d’écho : 62,9% des catholiques considèrent qu'il faut une meilleure répartition des pouvoirs dans l'Église. Concernant le célibat des prêtres, on passe à 43,6% qui sont favorables à des exceptions. 42% sont d'accord avec l'idée d'attribuer un ministère ordonné aux femmes. Ils seraient enfin 50% à penser que l'approche de l'Église catholique devrait changer son approche vis à vis de l'homosexualité.
2Un foyer pour les réfugiés ukrainiens et leurs enfants après les horreurs de la guerre
À Przemyśl, une ville polonaise proche de la frontière ukrainienne, un foyer géré par Caritas accueille un groupe de mères ukrainiennes et leurs enfants qui ont tous fui la guerre qui sévit dans leur pays d'origine. Tatiana, malade du cancer et mère de deux enfants de 7 et 14 ans, est l'une des femmes qui vit dans cette résidence. Lorsque le journaliste de Vatican News Salvatore Cernuzio lui demande quels sont ses espoirs pour son pays, elle répond "la victoire", mais pas une victoire militaire.
"La victoire d'un monde civilisé et démocratique. Une victoire de la civilisation et non de la cruauté", explique-t-elle. Après s'être enfuie de Zaporizhzhia où sa maison a été détruite par une bombe, Tatiana poursuit son traitement contre le cancer tout en vivant dans la "Maison mère-enfant" de Przemyśl car son mari se bat à la guerre. Au total, il y a 22 personnes, 7 familles, qui vivent dans 4 grandes pièces réparties sur 2 étages.
Elles viennent de toute l'Ukraine et sont de différentes confessions. Dans ce foyer, les familles bénéficient de cours professionnels et d'une aide psychologique. Les enfants sont âgés de 1 à 16 ans. Cernuzio explique que le journaliste qui a visité la résidence le 6 décembre a apporté du chocolat aux enfants, afin "d'éviter que la fête traditionnelle de Saint-Nicolas, le saint patron des enfants, ne soit elle aussi engloutie par l'horreur de la guerre."
3ET AUSSI DANS LA PRESSE INTERNATIONALE...
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