La bienveillance est une disposition favorable envers quelqu’un. Son étymologie veut dire intention de faire le bien, jusqu’à le faire, devenant alors la bienfaisance, dans l’intérêt de quelqu’un, de plusieurs personnes ou d’un bien commun. Il y a une différence entre vouloir et faire le bien. Et vouloir sans faire, ou croire bien faire ne donne pas le résultat escompté. Cette vertu est donc frappée d’une obligation de résultat.
Elle est déjà acte de charité ou d’amitié, car aimer c’est vouloir le bien de l’autre. Ses synonymes sont altruisme, bonté, générosité, prévenance. Un regard de bienveillance sert à lutter contre l’envie, et combat très bien la jalousie.
Faut-il être bienveillant envers tous ? Idéalement oui, la bienveillance étant un bienfait de l’amour. Et il faut aimer même ses ennemis, mais c’est plus facile pour ceux qui nous sont agréables. Et envers les « mauvais » ? Vouloir du bien pour le pécheur mais pas voir le bien dans le péché.
Quant à être bienveillant pour ceux qui nous sont les plus proches ? Cela peut être plus exigeant, ou plus profitable. Faire du bien à ceux qui nous en font est dans la logique du remerciement. Bienveillant envers ceux dont nous attendons du bien est plus un calcul intéressé, bien qu’il soit un bon moteur de nos actions.
La bienveillance est une disposition possible envers quiconque mais se révèle une obligation de moyen, vers les plus proches, les siens.
Résolution : Je cherche une occasion et un moyen de faire du bien à quelqu’un.