Pendant le conclave du 26 août 1978, alors que tout indiquait déjà que Mgr Albino Luciani allait devenir le prochain pape, les cardinaux qui étaient à ses côtés lui ont murmuré à l’oreille : « Courage ! » Visiblement ce mot lui était nécessaire à ce moment-là puisqu’il le rappelait le lendemain. C’est son successeur Jean Paul II qui a fait cette confidence lors de l’audience générale du 8 novembre 1978. Elu le 16 octobre 1978, quelques semaines après la mort subite de Jean Paul 1er, il a souhaité parler de la vertu de force... lors d’une de ses premières audiences générales.
Mais qu’est-ce qu'on entend par « homme fort ou homme courageux » ? Celui qui risque sa vie en temps de guerre ? Celui qui vient au secours des victimes des catastrophes naturelles ? Ou peut-être aussi celui qui fait l’ascension de Mont Everest ? "Les manifestations de la vertu de force sont nombreuses. Certaines sont bien connues et jouissent de quelque renommée. D’autres le sont moins, bien qu’elles exigent souvent un courage encore plus grand allant parfois jusqu’à l’héroïsme", explique le pape polonais, en pensant certainement à tous les actes de courage "dont on ne parle pas dans les journaux, ou dont on sait peu de chose. Seule la conscience humaine les connaît… et Dieu les voit", poursuit-il, avec justesse après ses mots devenus fameux : N’ayez pas peur, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! Aujourd’hui, ils résonnent encore.
Alors comment ne pas avoir peur, arriver à surmonter ses limites, se dépasser en risquant une situation inconnue ou des conséquences désagréables ou des persécutions ? Ces grands saints vous donnent des réponses claires et lumineuses :