Avec elle, c’est tout l’univers qui prend des couleurs. La joie ne relève pas d’une volonté psychologique : elle ne se commande pas. En revanche, on peut l’inviter, la provoquer, l’accueillir en cultivant certaines attitudes au quotidien, dont une essentielle : ouvrir son cœur. C’est-à-dire, être attentif à soi-même. Comme le constataient déjà les Anciens, et le pape François dans son exhortation Gaudete et exsultate, les pensées saines conduisent à un état paisible de joie profonde et un ingrédient indispensable de la sainteté.
Et le rapprochement du mot "saint" à celui de "bienheureux" n’est pas sans signification. Dès l’Antiquité chrétienne, les Pères du désert, ont associé la sainteté à la joie. Le saint est promis à la béatitude éternelle, mais il connaît déjà la joie dans ce monde. Ceux qui ont eu la chance de rencontrer des saints en témoignent : ils sont habités par une réelle joie de vivre, qui se traduit parfois par une apparente légèreté – leur ego leur pèse si peu ! – une énergie et une gaieté intense souvent très communicatives : Mère Teresa et Jean Paul II étaient connus pour leur humour… Et les autres alors ? Saint Thomas d’Aquin, saint Augustin, sainte Thérèse d’Avila, François de Sales et Jean XXIII... ? Ils vous donnent des conseils inspirants pour libérer la joie profonde. Découvrez-les :