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Le Vatican hausse le ton après l’adoption par les députés français du projet de loi prévoyant l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Dans un éditorial publié sur Vatican News, média officiel du Vatican, le responsable des médias du Saint-Siège, Massimiliano Menichetti, a fermement dénoncé le projet défendu par Emmanuel Macron.
"Comment est-il possible de juxtaposer dans la charte fondamentale d'un État le droit qui protège la personne et celui qui sanctionne sa mort ?", écrit Massimiliano Menichetti. Alors que les députés français ont voté fin janvier en faveur de l’inscription de l’IVG dans la Constitution, le projet de loi doit arriver fin février au Sénat. Si le texte est adopté en France, le droit à l’avortement aurait la même valeur juridique que le respect de la dignité humaine, lui aussi garanti par la Constitution.
Une dénonciation constante et ferme
Si l’on ne peut pas parler d’une prise de position du Vatican sur le processus législatif en cours, cet éditorial publié dans son média officiel doit être entendu comme un message clair d’opposition de la part du Saint-Siège. Dans l’article, Massimiliano martèle la position du Pape, constante et ferme sur la question de l’avortement depuis le début de son pontificat. En septembre 2023, lors de son voyage à Marseille, François avait dénoncé l’IVG comme étant un "faux droit au progrès". Trois ans auparavant, en Slovaquie et à Rome, le Pape avait aussi répété que l’avortement était "un meurtre". Lors d’un vol retour de Bratislava à Rome en 2021, le pape François avait lancé : "Est-il juste de tuer une vie humaine pour résoudre un problème? Est-il juste d’engager un tueur à gages pour tuer une vie humaine?".
En France, le projet de constitutionnalisation de l’avortement, très largement adopté par les députés le 30 janvier dernier, doit maintenant examiné par le Sénat à partir du 28 février. En cas d’adoption par la chambre haute, il devra être voté par l’ensemble des parlementaires réunis en Congrès, qu'Emmanuel Macron veut convoquer à Versailles le 5 mars.