Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Pour chacun d’entre nous, la perspective d’une mort douce est assurément et légitimement souhaitable. Celle-ci est d’ailleurs actuellement possible, grâce au travail de soignants, bénévoles et familles déployant tous leurs efforts pour accompagner des personnes en fin de vie, et cela de manière formidable.
Là n’est pas la question. C’est davantage le début de la phrase qui a attiré mon attention.
La "perspective faussement digne" dont a parlé le pape François dans l'avion le ramenant de Marseille samedi 23 septembre est celle qui consiste à demander à une personne de mettre fin à la vie d’une personne innocente. Pour mieux le comprendre, on peut mettre cette déclaration du Pape en perspective avec une autre citation du Saint Père datant d’Octobre 2022 à l’occasion d’un discours prononcé au Vatican devant des élus français : "Si on tue avec des justifications, on finira par tuer de plus en plus".
L'interdit fondamental de tuer
L’interdit fondamental de tuer, pilier vital de notre société, est un principe qui ne peut pas être négocié. Au même titre que la reconnaissance pour chaque vie humaine d’une égale et inaltérable dignité.
Invitant à ne pas "jouer avec la vie", le Pape a rappelé que la vie en elle-même revêt un caractère inviolable et sacré, que ce soit celle du migrant ou celle du mourant. Pour l’un comme pour l’autre, une gestion trop rapide et trop simplifiée de leurs difficultés ne servirait la dignité de personne : ni du soignant, ni du soigné, ni de l’hébergeant, ni de l’hébergé.
Une vie "écoutée" et "valorisée"
Il a également rappelé que cette dignité humaine concernait aussi le "début de la vie" et dénoncé "les colonisations idéologiques qui (...) vont à l'encontre de la vie humaine" dont beaucoup d’avortement d’embryons humains, et donc de personne en devenir, sont les douloureuses conséquences.
Plus qu’une mort douce, "en réalité bien plus salée que les eaux de la mer", selon l’expression du souverain pontife de retour de la cité phocéenne, nous aspirons à une vie douce. C’est-à-dire une vie "écoutée" et "valorisée" termes qu’emploiera, en pensant plus particulièrement aux personnes âgées, le dernier représentant de la Foi.