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Les débats autour des questions éthiques telles que l'avortement, l'euthanasie et la famille ont des problématiques éthiques qui leur sont propres. On retrouve néanmoins souvent un élément commun évoqué dans les discussions, une sorte de fil conducteur qui déchaîne les passions: c'est la notion même de vie. Et de son caractère sacré. Que ce soit en début, milieu ou fin de vie, ceux que l'on appelle les "pro-vie" s'inquiètent de tout procédé ou de toute loi susceptible de porter atteinte à la vie et à sa dignité.
Être pro-vie, est-ce une idée dépassée, une conviction déconnectée, un militantisme déformé ? Quelle est cette vie qu'ils défendent à corps et à cri ?
C’est cette vie qui nous permet de rire, sourire, chanter, prier, aimer.
Un principe premier
Elle est cet être aimé, ce nouveau-né, cette personne âgée. Elle est cet embryon caché, ce malade à soigner, cet ami handicapé. Chacune de ces vies contribuent à enrichir notre humanité.
Elle est principe premier, origine de toutes nos activités, et leur finalité.
Elle est prodigieuse, savante, étonnante. Elle est créative, perspicace, combative. Elle est amitié, affinité, humanité.
C’est cette vie dont, tôt ou tard, les événements font rejaillir la vulnérabilité. mais elle est belle aussi dans sa fragilité.
Elle est longue, rude, escarpée. Elle est riche de tout ce qu’elle a traversé. Elle est silence, elle est présence, elle est intense.
De la jeunesse à la vieillesse
Elle est dans ces vergetures, ces cicatrices, ces fêlures. Elle est dans ces vides, ces deuils, ces rides. Elle est dans ces chansons douces, ces moustaches sur la frimousse, et ces câlins par milliers. Elle est dans la jeunesse, dans la vieillesse, dans la tendresse. Elle est dans la promesse que personne ne sera abandonné.
Elle est donnée, reçue, redonnée. Elle est éprise, promise, transmise. Dans l'amour d'un père et d'une mère, et dans l'hérédité.
Elle est limitée, il nous faut l’accepter, et même l’accompagner quand elle touche à son extrémité. Elle ne perd pas en dignité parce qu’elle est affectée.
Elle est belle. Elle a mérité que le Christ donne Sa propre vie et Son corps dans un grand cri pour elle. Rappelant son inestimable sacralité.