"Marcilio est un miracle de mère Teresa". C'est par ces mots que Fernanda Andrino résume la guérison inexpliquée de son mari, survenue en 2008, dans le nouveau documentaire Mère Teresa, il n'y a pas de plus grand amour. Réalisé par David Naglieri, sorti le 28 avril, celui-ci rassemble de nombreux témoignages de ceux qui ont connu la célèbre sainte albanaise. Si Marcilio Haddad Andrino, un ingénieur brésilien originaire de Rio de Janeiro ne l'a pas connue personnellement, nul doute que la sainte a, pour lui aussi, eu influence décisive dans son existence.
Une guérison en trois jours
Tout commence à l'époque de son mariage, lorsqu'il apprend qu'il est atteint de plusieurs tumeurs au cerveau : "J'ai commencé à m'évanouir et à convulser, je perdais l'équilibre, je voyais double […] mes facultés cognitives empiraient, ma condition physique aussi", témoigne-t-il. Les médecins qui l'examinent lui annoncent qu'avec un abcès au cerveau, 30% des malades meurent ; avec deux, 80 % ; avec trois ou plus, tous décèdent. Son épouse prie alors beaucoup pour lui, jusqu'à ce qu'un prêtre de la cathédrale d'Aparecida lui donne une relique de mère Teresa en lui disant : "C'est une personne miséricordieuse, elle veillera sur vous, c'est certain." Fernanda prie alors jusqu'à s'endormir, posant la relique contre la tête de son mari. Le lendemain, l'impensable se produit : les abcès avaient diminué de près de 80% et, trois jours plus tard, un examen par IRM confirme que Marcilio est complètement guéri. Leur sidération ne s'arrête pas là : alors que les médecins lui assurent qu'il ne pourrait pas avoir d'enfants à cause de sa maladie, voici que, peu après, son épouse tombe enceinte.
Ce miracle s'est ajouté au premier authentifié par l'Église, reconnu en 2002, lorsqu'une jeune Indienne, Monika Besra, fut guérie d'un cancer de l'estomac grâce à l'intercession de la fondatrice des Missionnaires de la Charité. Le couple assiste à la canonisation de Mère Teresa à Rome le 4 septembre 2016.
Ce témoignage marquant peut être retrouvé dans le documentaire Mère Teresa, il n'y a pas de plus grand amour, parmi de nombreux intervenants ayant croisé le chemin de la sainte, de sa vie à Calcutta jusqu'à ses rencontres avec Jean Paul II, en passant par sa réception du prix Nobel de la Paix.
Se succèdent ainsi face à la caméra missionnaires travaillant au Kenya, au Mexique, en Haïti, aux États-Unis, en Albanie, mais aussi, simplement, ceux dont la vie aura été transformée par celle qui a voulu "voir Jésus dans le visage des pauvres".