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"L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas vers la source de ma miséricorde." Ces mots, c’est sainte Faustine Kowalska (1905-1938), une religieuse polonaise, qui les rapporte alors que le Christ Lui-même lui apparaît pour demander qu’une fête soit consacrée à ce message. La guerre, alors, fait rage aux frontières de son pays alors que l’URSS de Staline et le nazisme d’Hitler menacent de dévaster l’Europe et le monde. Face à la mort et à la haine, le bon Dieu Lui-même se penche avec tendresse sur une humanité blessée pour lui rappeler qu’Il n’est qu’amour et miséricorde, même pour ceux qui se sont enfermés dans le péché le plus profond : "Toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition." Célébrée le premier dimanche après Pâques, soit en 2023 le dimanche 16 avril, c’est le pape Jean Paul II qui l’a d’abord étendue à la Pologne en 1995, à la demande des évêques polonais avant de l’élargir à toute l’Église en 2000, lors de la canonisation de sainte Faustine à Rome.
C’est l’Association pour la Miséricorde Divine, présidée par Violetta Waver, qui anime à Saint-Sulpice chaque premier vendredi du mois un temps de prière, qui est à l’initiative de ce weekend au programme dense. "J’ai découvert le message de la Miséricorde divine à Varsovie, dans mon pays d’origine, explique-t-elle, et la lecture du Petit Journal de sainte Faustine a véritablement changé ma vie. Je me posais alors la question d’une reconversion professionnelle, et j’ai finalement opté pour ‘‘l’événemenCiel’’ lorsque le Seigneur m’a donné ce désir de mettre en place, en France, une fête de la Miséricorde au sens propre dans une paroisse, pour toucher les cœurs. Ce fut un succès dès la première année, en 2006, puis chaque année par la suite grâce au soutien des différents curés, et sans interruption depuis."
Les temps forts du weekend
Au programme de ce weekend : enseignements, adoration, confessions et prière. A noter notamment, le témoignage poignant de Laurent Gay, auteur d’Arraché à l’enfer, la résurrection d’un toxico. Ce véritable rescapé retracera son parcours, lui qui fut sauvé par le Seigneur après des années d’addiction dans l’engrenage de la drogue, avant de se convertir en prison. Le soir, pendant que des prêtres seront disponibles pour accueillir les fidèles dans le sacrement de la réconciliation, un temps de prière sera organisé dans l’église autour des reliques de saint Jean Paul II de sainte Faustine et de son père spirituel, le bienheureux Michel Sopocko. Dimanche, la messe solennelle de la Miséricorde divine sera présidée par Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes, avant un temps d’adoration du Très Saint Sacrement. L’occasion de faire l’expérience de la miséricorde infinie du Seigneur, alors que le pape François rappelait encore que "Dieu pardonne tout, et tout le temps".