Le 7 juillet 1929, sainte Faustine arrive à Kiekrz, en Pologne, dans un couvent de sa congrégation. Au bord du lac qui jouxte le jardin monastique, la religieuse va vivre une apparition de Jésus qu'elle décrira dans son Petit Journal...
Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
À une quinzaine de kilomètres de Poznan, à l’ouest de la Pologne, il y a un petit village habité en grande partie par des amateurs de voile car il est entouré de deux beaux plans d’eau : le Grand Lac et le Petit Lac de Kiekrz. Au bord de ce dernier se trouve le couvent des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde. C’est celui où sainte Faustine Kowalska, canonisée en 2000 par Jean Paul II, a séjourné tout l’été 1929. La jeune femme, qui avait prononcé ses vœux trois ans plus tôt, est arrivée à Kiekrz le 7 juillet 1929 pour remplacer une sœur malade qui travaillait comme cuisinière. Et c’est en se promenant un après-midi sur les rives du lac, près d'un des plus vieux arbres, que Faustine a vécu une expérience mystique, celle de la rencontre avec Jésus.
courtesy of Zgromadzenie Sióstr Matki Bożej Miłosierdzia
Une rencontre au bord du lac
Si on ne connaît pas la date exacte de sa vision sœur Faustine en a décrit tous les détails dans le Petit Journal qu’elle tient à la demande de son directeur spirituel, le père Michal Sopocko. Elle y note les messages que Jésus lui transmet :
Ce n'était pas la première vision de Jésus de la religieuse : dans ses notes, la jeune femme précise que c'est lors d'un bal bien avant son entrée au couvent qu'elle avait vécu la première rencontre avec Jésus (Petit Journal 9), suivie de plusieurs autres "apparitions privées" tout au long de sa vie. Bien qu'elle savait que sa vision au bord du lac de Kiekrz (comme celles d'après, dont la plus connue, en 1932) n'était pas une illusion, Faustine avait l'intuition profonde qu'elle devrait attendre longtemps pour que toutes ces apparitions soient approuvées par l'Église. "Comme il n'existe pas de décret spécifique concernant les apparitions privées, c'est l'imprimatur de son journal donné le 18 avril 1979 par le cardinal Franciszek Macharski, archevêque de Cracovie et le théologien Ignacy Rozycki qui l'ont approuvé comme ensuite sa canonisation", explique à Aleteia soeur Elzbieta, responsable de la communication de la congrégation.
D'ailleurs, alors que Faustine ait passé à peine quelques semaines au couvent de Kiekrz, sa présence a marqué les autres religieuses. Leur supérieure a même écrit à la mère générale de la congrégation qu’elle était persuadée de la vie profondément spirituelle qui habitait sœur Faustine, celle qui, selon elle « jouissait certainement des grâces particulières du Seigneur ».
courtesy of Zgromadzenie Sióstr Matki Bożej Miłosierdzia
En souvenir de sa rencontre avec Jésus au bord du lac, les sœurs de Kiekrz ont restauré le chemin que la sainte prenait pour rejoindre le lac. Le long du parcours inauguré le 5 octobre 2005, en la solennité du centenaire de la naissance de la sainte, des vieux saules témoignent des promenades de la « secrétaire de la Divine miséricorde. » Là, où la religieuse a eu l’apparition de Jésus, un autel avec une grande croix a été construit. Enfin, en 2015, la chapelle du couvent est devenue le Sanctuaire de sainte Faustine.
courtesy of Zgromadzenie Sióstr Matki Bożej Miłosierdzia
La communauté de Kiekrz compte aujourd’hui dix sœurs. Elles s’occupent d’un foyer pour mères célibataires et accueillent les pèlerins qui viennent pour une halte spirituelle au bord du lac où sainte Faustine a vécu une rencontre avec Jésus. Une idée de halte spirituelle pour cet été ?
Découvrez les douze messages de Jésus transmis à sainte Faustine :
