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En arrivant dans le village de Monéteau (Yonne), égrenant gaiement notre chapelet, nous sommes passés devant une maison aux portes et fenêtres fermées. Un homme agenouillé rallumait des bougies et déposait des fleurs devant la maison. Deux d'entre nous sentons que nous devons nous arrêter et aller voir ce monsieur car il nous semblait que quelque chose de grave s'était passé.
Il nous a partagé son désarroi et sa grande tristesse. Quelques jours plus tôt, une femme, Angélique, sa voisine, a été assassinée par son ex-conjoint, laissant deux enfants seuls. Nous avons pleuré et prié ensemble, en invoquant l'Esprit Saint. L'homme nous dit alors : "Vous savez, saint Joseph, je le connais mais je ne le prie pas. Je le connais parce que je suis né un 19 mars" (jour de la fête de saint Joseph, ndlr).
Autre anecdote émouvante, en parallèle de la grande Marche. Après de multiples retards de livraison des carnets du pèlerins, déterminés, voici que nous nous retrouvons à Gennevilliers - immense plateforme logistique - pour aller charger directement les palettes dans nos voitures. Ange, un jeune homme congolais intrigué, éberlué, par notre chargement de briques et de broc nous propose gentiment son aide.
- "Vous savez ce qu'il y a dans tous ces cartons ? Ce sont des livrets pour un grand pèlerinage qui aura lieu cet été".
- "Moi aussi je suis croyant, et j'aimerais aller à Lourdes cet été !"
- "Ça te dit que l'on prie ensemble ?"
Et nous voilà, au beau milieu d'un parking, devant le coffre de la voiture débordant de cartons, une main sur l'épaule de l'autre.
- "Que par ces livrets, le cœur de tous les pèlerins qui prient soient touchés", s'exclame Ange.