Savoir ce qu’elle a refusé permet de mieux comprendre son “oui” à l’annonce de l’ange Gabriel.
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Ma maman avait l’habitude de dire que nous n’apprécierions pas autant les journées ensoleillées s’il n’y avait jamais de jours nuageux. Lorsque nous devons serrer les dents pour affronter une journée froide et pluvieuse, nous apprécions d’autant plus un jour de soleil. Il peut en être de même de notre relation avec Marie. Afin de donner plus de valeur à son “oui”, il est bien de connaître ce à quoi elle a dit non. Voici une liste (non exhaustive) de dix choses qu’elle a refusées :
1. Elle a dit non à tout ce qui ne touchait pas à la volonté de Dieu ou n’entrait pas dans son plan. En réalisant qu’elle avait été choisie pour être la mère de Dieu, elle n’a rien demandé en échange, ni trouvé aucune excuse pour y échapper. Elle l’a simplement accepté.
2. Elle a dit non à la vanité. N’importe quelle femme de son époque aurait pu rêver d’être la mère du Messie. Lorsqu’elle a été choisie, Marie a gardé les pieds sur terre et ne s’est pas sentie supérieure aux autres. Elle s’est reconnue en tant que simple servante du Seigneur.
3. Elle a dit non aux commérages. Elle ne s’est pas vantée aux yeux de tout le monde de sa mission et de son bébé. Elle ne l’a d’ailleurs même pas dit à Joseph, pas même pour se protéger.
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4. Elle a dit non à l’égocentrisme. Au départ de Gabriel, elle ne s’est pas arrêtée une seule seconde pour se reposer. Au contraire, lorsque l’ange lui a parlé d’Elizabeth, elle s’est tout de suite mise au travail, malgré son état et s’est portée à son chevet.
5. Elle a dit non à tout traitement de faveur. En apprenant la bonne nouvelle de sa grossesse, elle aurait pu demander à Dieu un peu d’aide de la part des anges. Elle aurait également pu lui demander une faveur lorsque la Sainte Famille a dû fuir en Égypte. Ou quand Jésus était perdu dans le Temple. Mais elle n’a jamais attendu de Dieu le moindre traitement de faveur.
6. Elle a refusé de s’attarder sur les “et si”. Lorsqu’elle a dû donner naissance dans des conditions bien différentes de ce qu’elle et Joseph avaient prévues, elle n’a pas perdu de temps à refaire le monde avec des “si”. Elle s’est adaptée à la décision de Dieu et a enduré ce qu’il pouvait y avoir de pénible à supporter dans sa condition et tourné la situation à son avantage.
7. Elle a refusé de vivre dans une bulle. Elle aurait pu se couper du monde avec Joseph et son fils divin, et profiter des plaisirs d’une compagnie si honorable. Au lieu de cela, elle a dès le début donné son Enfant aux autres — aux bergers, aux mages et plus tard, au monde entier.
8. Elle a dit non à la tentation de s’opposer à la décision de Dieu. Marie a révélé à sainte Thérèse qu’au moment où Simon lui parla de l’épée qui transpercerait son âme, elle eut une vision de la Passion. Elle a vu la croix qui attendait Jésus. Elle aurait pu supplier Dieu de changer le cours des événements, mais au lieu de cela, elle les a acceptés. Elle a accepté le plan de Dieu sans résistance, anticipant la réaction de Jésus au début de son ministère public à Cana et attendant son retour au pied du calvaire.
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9. Elle a dit non au sentiment de répulsion qu’elle a pu ressentir en devenant notre mère à tous. Depuis la croix, Jésus lui a confié ses fidèles disciples, c’est-à-dire, nous tous. Il a dû être tellement difficile de nous accepter comme ses enfants, alors que ce sont nos péchés qui ont causé la mort de son fils divin. Mais une fois de plus, elle a dit oui, sans une once d’hésitation ou de résignation, comme une preuve d’amour !
10. Elle a dit non — et le dit toujours — à tout manquement d’amour ou de prière envers nous. Marie n’a nourri aucun ressentiment envers les disciples qui ont abandonné Jésus sur la croix. Après l’Ascension, elle a consacré son temps à prier pour nous. On ne peut qu’imaginer sa joie en voyant tous les disciples touchés par le Saint-Esprit, comme son fils l’avait ordonné. Lorsqu’elle a été appelée au Paradis, elle a continué à jouer son rôle de mère. Elle s’inquiète de nos besoins et de nos difficultés, et passe son éternité à prier pour nous. Elle vit au royaume des cieux, attentive à ce qu’il se passe sur Terre, restant à jamais la meilleure des mères.
Demandons à notre Sainte-Marie de nous donner la force de dire non, ainsi que “jamais” : la force de ne jamais l’oublier, de ne jamais cesser de l’aimer, et de ne jamais faillir à se tourner vers elle en cas de besoin. Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance, réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe, ne méprisez pas mes prières, mais accueillez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.
Cet article a été traduit et adapté d’un texte d’Alejandra María Sosa Elízaga, pour l’archidiocèse de Mexico (SIAMO) et repris sur l’édition espagnole d’Aleteia.
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