Vous sentez une certaine hostilité de la part de votre belle-fille ? Quelques conseils pour réussir votre relation avec elle.
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« L’une de mes belles-filles ne me supporte pas, alors que je me garde bien de toute intrusion dans son couple. Elle monte contre moi mes autres enfants, et même mon mari. Elle ne me confie jamais sa fille… », se plaignait un jour une femme.
Dans le conflit classique belle-mère/belle-fille, on a tendance à chercher les torts du côté de la première, qui est souvent regardée comme envahissante et dominatrice. Mais il existe des cas de figure où la réalité est plus complexe. S’il est louable que la belle-mère s’interroge loyalement sur son comportement et se remette au besoin en question, il est souhaitable que sa belle-fille fasse de même.
Que cache cette hostilité ?
Si ce n’est pas le cas, que peut faire une belle-mère pour éviter de culpabiliser lorsqu’elle sent monter des sentiments hostiles envers l’épouse de son fils ? Peut-être essayer de comprendre les raisons de cette animosité, surtout si elle est ciblée uniquement sur elle. On ne peut ici qu’échafauder des hypothèses d’explications. Peut-être cette belle-fille éprouve-t-elle un sentiment de jalousie lorsqu’elle sent la mère de son mari très présente dans les propos de ce dernier (qui vante par exemple ses bons repas) ? Peut-être a-t-elle l’impression qu’elle a des préférences pour ses autres gendres et belles-filles, qu’elle comble davantage de ses largesses ? Elle peut aussi se sentir d’un autre milieu social, craindre une influence sur ses enfants, ou garder une rancœur (une rancune ?) si elle ne s’est pas sentie acceptée lors de la formation du couple.
Il ne faut pas oublier non plus qu’un couple qui s’aime, mais qui traverse des conflits, peut être tenté de chercher un bouc émissaire pour n’avoir pas à s’attribuer la cause des tensions. Percer l’exacte raison de l’hostilité de sa belle-fille permet de trouver le comportement opportun.
Un effacement plein de douceur
Il importe que le beau-père entende la souffrance de sa femme, et donne priorité à ses propos, sans lui dire trop fort, dans un souci réel de la rassurer : « Tu exagères, elle est formidable ». Il pourra peut-être faire comprendre à sa belle-fille que refuser de confier son enfant à sa grand-mère les prive tous les deux de moments délicieux et riches, et que cela crée de la souffrance.
Face à une belle-fille qui semble vous détester, il importe d’employer un effacement plein de douceur : « Heureux les doux… ils désarçonnent les violents et les injustes ». Si elle vous déstabilise, c’est que vous lui donnez sur vous un certain pouvoir ; il est temps de le reprendre.
Denis Sonet
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