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Du sang et des larmes pour débuter la Semaine sainte. Ce dimanche 13 avril, jour des Rameaux, des bombardements russes ont fait au moins 34 morts et 117 blessés à Soumy. Cette ville située au nord-est de l'Ukraine a été visée par deux missiles balistiques aux alentours de 10 heures du matin, alors que de nombreux fidèles s'étaient rassemblés pour le dimanche des Rameaux. Il s'agit d'une des frappes les plus meurtrières depuis quelques mois alors que des négociations entre Moscou et Washington se sont récemment tenues.
Quelques jours auparavant, une autre frappe avait fait 18 morts dont neuf enfants dans la ville de Kryvyi Rih (centre du pays). "Aujourd'hui, c'était le dimanche des Rameaux. Même à Soumy, des fidèles, probablement de confessions diverses, se rendaient à l'église pour prier. Plus de 30 personnes ont été tuées lors de l'attaque, qui a touché le centre-ville", a affirmé le nonce apostolique à Kiev, Mgr Visvaldas Kulbokas, auprès de Vatican News. Le président Volodymyr Zelensky a fustigé cette attaque, le "jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux", déclarant "Seuls des salauds peuvent faire cela". "C'est le début de la Semaine sainte et il ne reste plus qu'à se tourner vers le Seigneur pour qu'il nous protège, car il semble qu'aucune autre force ne soit capable de protéger la paix et la vie. Que le Seigneur ait pitié de nous", a encore confié le diplomate du Saint-Siège.
Négociations russo-américaines à la peine
Le lendemain du drame, le ministère russe de la Défense a réagi en affirmant avoir ciblé une réunion militaire. Moscou a également accusé l'Ukraine d'utiliser les civils ukrainiens "comme boucliers humains en plaçant des installations militaires ou en organisant des événements auxquels participent des militaires au centre d’une ville densément peuplée". "Nos militaires frappent exclusivement des cibles militaires et quasi-militaires", a assuré de son côté le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un briefing auquel participe l’AFP. En parallèle de ces bombardements, les négociations menées entre Moscou et Washington se poursuivent sans toutefois trouver de véritable point d'accord. L'administration Trump avait annoncé vouloir aboutir à un accord de paix pour Pâques. Mais alors que la date de la fête de la Résurrection se rapproche, les espoirs de paix ne cessent de s'amenuiser.
