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Alejandro, jeune ado mexicain de 13 ans, n'a pas été baptisé à sa naissance mais est bien décidé à rattraper le temps perdu. Très intéressé par la foi chrétienne, il a choisi de se lancer courageusement dans un cheminement auprès de sa paroisse et va recevoir le baptême le 19 avril, lors de la Vigile pascale. Originaire de Celaya, ville de l'État mexicain de Guanajuato, au centre du pays, il a l’habitude de se rendre régulièrement à la messe le dimanche avec sa mère. Petit à petit, Alejandro a commencé à se poser des questions et a désiré découvrir davantage la foi chrétienne.
À cause des nombreuses épreuves que ses proches ont traversées, le jeune homme, Alejandro n'a pas eu la grâce d’être baptisé à sa naissance par manque de temps. "Ma famille a connu de nombreux bouleversements et a donc repoussé mon baptême", explique-t-il. C’est au fur et à mesure de ses questionnements, qu’il a finalement choisi de suivre des cours de catéchisme. Et c’est là que tout a commencé.
Connaître Dieu
Le jeune homme est actuellement scolarisé au collège. De caractère vif et confiant, il confie être intéressé par la connaissance de Dieu et l’exprime naturellement : "Je me sens bien auprès du Seigneur" dit-il. Pour Alejandro, la situation semble particulière. Ayant son frère aîné baptisé alors que lui ne l’est pas l'interroge, et le jeune mexicain avoue en être perturbé. C'est pourquoi recevoir le sacrement est une grâce qu’il attend avec impatience.
Mais en même temps, il se sent nerveux car il estime "ne pas savoir grand-chose", même si l’accompagnement de sa paroisse a été l’occasion pour lui de découvrir davantage la foi chrétienne et d'apprendre des prières. Le garçon a aussi pu se rapprocher de sa famille à qui il n’hésite pas à "poser des questions" sur ce qu’il ne comprend pas toujours.
Alejandro a déjà constaté un changement depuis le début de son parcours dans son vocabulaire, ses pensées et sa personnalité. "Je pense que j'en sortirai transformé et cela me servira beaucoup dans ma vie…", reprend Alejandro. "C’est comme si on me donnait une deuxième chance en tant que personne."
