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Julia, future baptisée : “J’ai réalisé que quelqu’un m’aimait”

Image d'illustration "jeune femme"

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Ingrid Basaldúa Guzmán - publié le 26/03/25
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"Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit." Ces paroles, des milliers de catéchumènes à travers le monde se préparent à les entendre lors de la nuit de Pâques lorsqu’ils recevront le baptême. Tout au long du carême, Aleteia vous raconte l’histoire de ces hommes et de ces femmes heureux de devenir enfant de Dieu. Aujourd’hui Julia, une jeune Espagnole, qui sera bientôt baptisée, après un long voyage qu'elle raconte à Aleteia.

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"J'ai été élevée dans l'ignorance totale de tout ce qui s’apparentait à la religion, et même plutôt à l'opposé, avec une haine particulière à l'égard de l'Église catholique", confesse Julia, une jeune Espagnole qui a parcouru un long chemin vers la foi. Depuis son enfance, elle était émue par les processions de la Semaine sainte même si elle ne les comprenait pas. Pourtant, à une époque de sa vie, elle était complètement fermée au catholicisme. "J'étais moi-même radicalement anti-catholique, mais après quelques épisodes compliqués de ma vie, j'ai réalisé que quelqu'un (je ne savais pas encore qui) m'aimait et me voulait vivante", confie-t-elle. Aujourd'hui, à l'âge de 21 ans, Julia Alvarez s'apprête recevoir le baptême lors de la Vigile pascale.

"Le chemin n'a pas été facile car mes préoccupations sur l'existence possible de Dieu ne m'ont pas conduite directement à l'Église catholique. Il a fallu plusieurs années de tâtonnements, d'études, d'expérimentations de différentes spiritualités et religions jusqu'à ce que j'arrive au christianisme", poursuit la jeune femme. "Et après cela, il y a eu un chemin long et difficile jusqu'à ce que j'accepte de devenir catholique. Cela n'a pas été facile et j'ai même perdu des amis, mais je ne pouvais plus nier la Vérité", explique l'étudiante en droit. Julia assure que l'aide la plus importante dans ce processus de conversion est venue... de la Vierge Marie. "C'est elle qui m'a conduite à Jésus, aussi bien la première fois que les fois où j'ai eu des doutes, c'est de sa main que je trouve toujours Jésus, même dans les moments où je ne le cherche pas."

De la haine de l’Église à catholique convaincue 

Aujourd'hui, "par la grâce de Dieu", Julia assure "être guérie de la haine qu’elle manifestait à l'Église catholique" et se dit très inspirée par la présence des saints dans sa vie. Elle confie même avoir une sainte patronne. "Il y en a plusieurs qui m'inspirent : sainte Catherine de Sienne, que j'ai prise comme patronne parce qu'elle était si intelligente et avait tant de foi, sainte Jeanne d'Arc, pour son courage à suivre la volonté de Dieu malgré le fait qu'elle était loin de ce qu'on attendait d'elle à son époque, saint Augustin et saint Paul, pour avoir été de grands pécheurs devenus de grands saints et Carlo Acutis, pour être un exemple de sainteté à notre époque."

À celles et ceux qui hésitent et se posent des questions sur la foi et le baptême, Julia lance : "Entrez dans l'Église c'est un peu comme rentrer chez soi." Et la jeune femme de poursuivre : "Je me suis débarrassée de mes préjugés sur le catholicisme grâce à d'autres personnes, en particulier deux d'entre elles, qui m'ont accueilli les mains ouvertes. Le Seigneur a travaillé à travers eux pour me guider, j'en suis sûr".

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