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"Encore aujourd’hui, tant de nos frères et sœurs sont trompés par des fausses promesses et soumis à l’exploitation et aux abus" a dénoncé le pape François en s'adressant à la foule de la place Saint-Pierre, à Rome, ce dimanche 4 février. Unissant sa voix aux évêques de la Péninsule, il a ainsi lancé un appel à "dépasser les visions idéologiques, pour redécouvrir que toute vie humaine, y compris la plus limitée, a une valeur immense". Le douloureux sujet de l'esclavage des temps modernes est au coeur des réflexions du Vatican alors que l'Église prépare la Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite, qui se tiendra le jeudi 8 février. Instaurée par le pape François en 2015, cette semaine de mobilisation et de prière a commencé cette année le vendredi 2 février et s'achèvera jeudi 8, afin de sensibiliser le monde entier contre la traite humaine.
Placée sous le patronage de sainte Joséphine Bakhita, ancienne esclave soudanaise devenue religieuse en Italie, elle manifeste la volonté du Vatican de sensibiliser le monde entier contre la traite humaine. Les prostituées ne sont pas les seules à compter parmi les captifs contemporains d'une époque qui n'a pas aboli toutes les formes de l'esclavage. À leurs côtés, il faut également citer dans cette sinistre liste tous ceux qui, victimes de la course au profit, peinent à vivre et à nourrir leurs enfants, mais également les ouvriers qui, en Asie et ailleurs, fabriquent nuit et jour les vêtements et autres objets vendus à bas prix dans les magasins occidentaux. "La traite des êtres humains est une plaie dans le corps de l’humanité contemporaine, une plaie dans la chaire du Christ, avait alors déclaré le souverain pontife. C’est un délit contre l’humanité."