Plus largement, "la quasi-totalité des parents (96%) estiment que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, dont plus des trois-quarts (76%) sont tout à fait d’accord avec cette idée", précise le sondage. Une vision partagée par tous, mais de manière encore plus marquée par les parents les plus âgés (99% au-delà de 50 ans, dont 84% tout à fait d’accord vs. 92% des moins de 35 ans, dont 64% sont tout à fait d’accord).
Les "consommateurs" et les "acteurs"
Qui sont les parents d’élèves scolarisé dans l’enseignement privé ? L’Ipsos les répartit en deux grandes catégories : les parents "acteurs" (53%) et les parents "consommateurs" (47%). Dans le premier groupe on retrouve les déçus du public, engagés pour la réussite scolaire (10%), les exigeants impliqués (23%) c’est-à-dire qui ont des attentes extrêmement fortes en termes d’encadrement, de niveau scolaire ou encore d’épanouissement de leurs enfants, et les conservateurs impliqués (20%) c’est-à-dire des parents pour qui l’enseignement religieux tout comme les valeurs morales sont importantes. Parmi les parents "consommateurs" on retrouve également des conservateurs modérément impliqués (20%) "qui ont choisi le privé par tradition, car eux-mêmes ont fait leur scolarité dans l’enseignement catholique", les modérément impliqués (16%) et les désimpliqués (11%).
Le sondage a été réalisé auprès de 1.200 parents d’élèves, ayant au moins un enfant scolarisé dans l’enseignement privé catholique en France, de la maternelle au lycée, constituant un échantillon représentatif de cette population. Pour mémoire, à la rentrée 2022, l’enseignement privé sous contrat regroupait plus de 2 millions d’élèves, soit 17,6% des effectifs scolarisés, dans un peu plus de 7.500 établissements.