Situé dans le jardin Vasco-de-Gama, près du monastère des Hiéronymites et de la tour de Belém, le parc du pardon s’intègre dans la vaste "Cité de la joie" installées pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Jouxtant le salon des vocations, il comprend 150 confessionnaux réalisés par des détenus et installés là pour permettre aux jeunes pèlerins qui le désirent de recevoir le sacrement de réconciliation. Véritable expérience de l’amour et de la miséricorde de Dieu, le sacrement de réconciliation est l’un des trésors de l’Église.
Pendant la période d’ouverture du parc du pardon, des prêtres de différentes nationalités, répartis entre les confessionnaux, se tiennent à disposition pour accueillir les pèlerins qui souhaitent se confesser. Les confessions sont possible dans les cinq langues officielles des JMJ de Lisbonne : le portugais, l’anglais, l’espagnol, le français et l’italien. "Nous voulons qu’une fois pardonnés, ils se sentent appelés à s’en aller en hâte, comme Marie, à la rencontre des autres", détaillent les organisateurs.
Parmi toutes les vertus du sacrement de la confession, il en est une qui nous fait toucher du doigt la spécificité de la religion catholique. Cette vertu consiste à nous apprendre à parler à Dieu comme à une Personne. Dans le sacrement du pardon, nous appréhendons Dieu comme un "Tu" auquel s’adresse notre "je". Le Très-Haut devient ainsi notre interlocuteur. La foi chrétienne confesse en effet un Dieu personnel, un Dieu qui parle à l’homme, et qui se laisse interpeller par lui.