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Le troisième commandement de Dieu dit : "Tu sanctifieras le jour du Seigneur". L'Église l'a précisé également dans Le Catéchisme de l’Église Catholique : "Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Messe" (CEC n° 2192), en précisant que "ceux qui délibérément manquent à cette obligation commettent un péché grave" (n° 2181). Tout catholique, en effet, dès l'âge de 7 ans, est tenu d'assister à la messe, à moins que des raisons sérieuses ne l'en dispensent, comme la maladie. Passer des vacances dans un pays étranger ou dans un lieu isolé où il est difficile de trouver une église dispense-t-il de cette obligation ?
La mauvaise attitude serait d’aller à la messe uniquement par devoir ou par peur d’une punition divine. Dans ce cas, la foi ressemblerait davantage à l'accomplissement de certaines normes écrites qu'à une relation véritable avec le Seigneur. La bonne attitude serait plutôt de vouloir mettre Dieu à la première place, donc de voir la messe comme une occasion merveilleuse de rencontrer Dieu, mais aussi ses frères et sœurs, et d’être fortifiés dans sa vie, sa foi et dans sa relation avec Lui. Avoir cette attitude donne l’envie de tout faire pour assister à la messe, même s’il faut faire pour cela une heure de voiture. Voici des solutions concrètes pour vous aider à sanctifier le dimanche et les fêtes de préceptes, afin de vous donner un espace privilégié pour rencontrer Dieu et le mettre à la première place.
Comment faire concrètement ?
Il convient d'abord de regarder s’il existe une église catholique dans la ville ou le village où vous partez en vacances et de vérifier sur place ou sur Internet les horaires de messes. S’il n’y a pas de messes dans le lieu où vous vous trouvez, renseignez-vous sur Internet, demandez à l’accueil de votre hôtel ou encore à la population locale afin de dénicher une messe dans une ville voisine.
Il arrive toutefois qu'il n'y ait pas de communauté catholique dans certains lieux de villégiature. S'il s'agit d'un pays de chrétiens orthodoxes, il faut savoir qu’il est toujours possible d’assister à la liturgie. Bien que les catholiques ne peuvent pas communier chez les orthodoxes et vice versa depuis le schisme de 1054 qui désigne la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l'Église de Rome (Occident) et l'Église de Constantinople (Orient), la Conférence des évêques de France (CEF) rappelle que :
Il est toutefois permis à un catholique ou à un orthodoxe de communier à une messe orthodoxe ou catholique, s’il ne trouve pas d’office de son Eglise, là où il est ; la raison en est que l’Église catholique et l’Église orthodoxe ont la même foi eucharistique.
S’il s'agit d'un pays protestant, il est tout à fait possible d’assister à leurs offices, mais pas non plus de recevoir la communion. En effet, aucune consécration n'a lieu au cours de ces offices car il n'y a pas de sacrement de l’ordre ni de sacrement de l’eucharistie au sens de la théologie catholique. Ils ne croient pas non plus à la présence réelle.
Que faire néanmoins s’il n’y a absolument pas d'églises chrétiennes dans le pays où vous vous trouvez ? Dans ces cas-là, vous pouvez regarder une retransmission de la messe sur Internet. Si vous n'avez pas d’accès au web, vous pouvez consacrer un temps à lire les lectures et l’Évangile du jour, à les méditer, à prier avec vos mots ou encore avec un chapelet en méditant les mystères.