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"Il y a l’eau et les larmes : l’eau du Baptême et les larmes de la Pénitence", écrivait saint Ambroise. Si l’Église nous a donné le baptême pour le pardon des péchés, elle nous a aussi offert ce sacrement formidable qu’est le sacrement de la réconciliation pour réactualiser, autant que nous le voulons, le pardon des fautes commises. Comment, alors, distinguer confession, réconciliation et pénitence ?
Selon le Catéchisme de l’Église catholique, ce sacrement peut recevoir plusieurs noms (CEC §1423-1424) :
Sacrement de conversion puisqu’il réalise sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion, la démarche de revenir au Père dont on s’est éloigné par le péché ; sacrement de Pénitence puisqu’il consacre une démarche personnelle et ecclésiale de conversion, […] sacrement de la confession puisque l’aveu, la confession des péchés devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. […] Sacrement du pardon puisque par l’absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au pénitent "le pardon et la paix" [et] sacrement de Réconciliation car il donne au pécheur l’amour de Dieu qui réconcilie.
La confession : un « aveu » et un « témoignage »
Le mot même de "confession" peut quant à lui être interprété de deux manières : au sens premier, celui de l’« aveu" des péchés, mais aussi celui de "témoignage", c'est-à-dire de "reconnaissance et louange de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l’homme pécheur" (CEC §1424).
Ainsi, la confession, nous dit l’Église, "est le nom traditionnel désignant autrefois l'ensemble du sacrement de pénitence et de réconciliation. En fait, la confession n'est qu'une partie du sacrement". En effet, le sacrement s’organise en trois parties : la confession, qui est l’aveu des fautes commises, la réconciliation, qui est "l’acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et le réintroduit dans sa paix" et la pénitence, qui vise à réparer la faute commise. Ce n’est donc pas à tort que l’on appelle le sacrement de la réconciliation "confession", bien que ce terme ne désigne qu’une seule partie de la totalité de sa réalité.