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Pays-Bas : le gouvernement autorise l’euthanasie pour les moins de 12 ans

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La rédaction d'Aleteia - publié le 17/04/23
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Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi 14 avril l’euthanasie pour les enfants de moins de 12 ans "atteints d’une maladie ou d’un trouble si grave que la mort est inévitable et […] attendue dans un avenir prévisible".

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Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi 14 avril que l’euthanasie pour les enfants de moins de 12 ans "atteints d’une maladie ou d’un trouble si grave que la mort est inévitable et […) attendue dans un avenir prévisible" sera désormais possible. Cela dès lors qu’« il s’agit de la seule alternative raisonnable pour un médecin de mettre fin aux souffrances désespérées et insupportables de l’enfant", a précisé Ernst Kuipers, ministre de la Santé aux Pays-Bas, dans une lettre au Parlement. Un "petit groupe" de "cinq à dix enfants" par an serait concerné selon l’exécutif par ce cas de figure.

Pour mémoire, aux Pays-Bas, l’euthanasie est déjà légale pour les mineurs de plus de douze ans "qui peuvent donner leur consentement" ainsi que pour les nourrissons de moins d’un an, "avec le consentement des parents". C’est donc via une "réévaluation du règlement existant" que cette évolution est mise en œuvre Le gouvernement indique que le nouveau règlement devrait être publié cette année. Une "évaluation" est prévue "quelques années après son entrée en vigueur".

L'euthanasie et les soins palliatifs, deux choix différents

Une évolution glaçante alors qu’en France Emmanuel Macron a annoncé qu’il souhaitait un projet de loi "d’ici à la fin de l’été" pour élaborer un "modèle français de la fin de vie". Pour mémoire, les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie se sont prononcés à une large majorité (75,6%) en faveur d’une ouverture de l’aide active à mourir. Parmi les partisans de cette ouverture, 39,9% ont voté pour un système autorisant l’euthanasie et le suicide assisté.

"L’euthanasie et les soins palliatifs ne sont pas des étapes différentes d’une même approche, ce sont deux choix différents. En légalisant l’euthanasie on ne va pas plus loin dans l’accompagnement des personnes en fin de vie, on va ailleurs", avait déjà averti il y a quelques mois Claire Fourcade, médecin dans le pôle de soins palliatifs de la Polyclinique Le Languedoc à Narbonne et présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), sur Aleteia.

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