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Célébrée le dimanche qui suit Pâques, la fête de la miséricorde divine, également appelée dimanche de la miséricorde, a été instituée en 2000 par Jean Paul II le jour de la canonisation de sainte Faustine. Le Christ lui avait en effet dit : "La fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques." La miséricorde de Dieu est cet amour bienveillant de Dieu qui pardonne et revalorise. Dieu écoute avec attention ce qui monte du cœur de l’homme ce qui provoque en Lui une attention quasi maternelle. Face aux difficultés humaines à aimer et à pardonner, Dieu lui-même vient combler ces manques et restaurer notre humanité pour nous orienter vers une vie plus donnée.
Si la pratique des indulgences peut paraître d’un autre temps, c’est sans doute parce que la mémoire collective est marquée par les dérives de leur honteux commerce au XVIe siècle. Mais depuis, cette pratique a largement été réformée puis précisée notamment par le concile Vatican II et la constitution apostolique Indulgentiarum doctrina (1er janvier 1967) du pape Paul VI. Méconnue, elle est pourtant d’un grand réconfort pour tout chrétien qui a le désir de vivre éternellement aux côtés du Christ. En effet, une indulgence est la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés. Elle ne remplace pas le sacrement de réconciliation – au contraire, elle suppose que le pardon de Dieu soit déjà reçu, – mais elle libère des peines temporelles du péché. Pourquoi l’Église accorde-t-elle des indulgences ? Paul VI souligne que le but est "non seulement d’aider les fidèles à solder les peines de leur dette, mais aussi de les inciter à accomplir des œuvres de piété, de pénitence et de charité, particulièrement celles qui mènent à l’accroissement de la foi et au bien commun." Elle a été spécifiquement autorisée par décret par le Pape pour le dimanche de la miséricorde en 2002.
Trois conditions pour l’obtenir
L’indulgence est concédée par l’Église à trois conditions : recevoir le sacrement de pénitence, recevoir la communion eucharistique et prier aux intentions portées par le Pape. "Il faut de plus que soit exclu tout attachement au péché, même véniel", précise le texte de Paul VI. Dans le cas du dimanche de la miséricorde, "l’indulgence plénière est accordée aux conditions habituelles au fidèle qui, le deuxième dimanche de Pâques, c'est-à-dire de la "Divine Miséricorde", dans chaque église ou chapelle, l'âme totalement détachée de tout péché, même véniel, participe à des pratiques de piété accomplies en l'honneur de la Divine Miséricorde, ou tout au moins qui récite, en présence du Très Saint Sacrement de l'Eucharistie, publiquement exposé ou conservé dans le Tabernacle, le Notre Père et le Credo, en ajoutant une pieuse invocation au Seigneur Jésus miséricordieux (par exemple "Jésus miséricordieux, j'ai confiance en toi")", détaille ainsi le décret.
Pour les personnes empêchées
Les personnes empêchées c’est-à-dire "celles qui travaillent en mer, exerçant leur devoir sur son immense étendue; nos innombrables frères que les désastres de la guerre, les événements politiques, l'inclémence des lieux, ainsi que d'autres causes de ce genre ont éloigné de leur patrie; les malades et ceux qui les assistent, et tous ceux qui pour une juste cause ne peuvent abandonner leur foyer ou qui exercent une activité au profit de la communauté qui ne peut pas être renvoyée" peuvent elles aussi obtenir l’indulgence plénière le dimanche de la divine miséricorde. Le décret précise qu’ils doivent "refuser toute forme de péché, et avoir l’intention d’observer, dès que possible, les trois conditions habituelles (recevoir le sacrement de pénitence, recevoir la communion eucharistique et prier aux intentions portées par le Pape, ndlr)" et réciter "face à une image pieuse de Notre Seigneur Jésus miséricordieux, le Notre Père et le Credo, en ajoutant une pieuse invocation au Seigneur Jésus miséricordieux (par exemple "Jésus miséricordieux, j'ai confiance en toi")."
Si cela ne pouvait pas non plus être fait, il est possible d’obtenir l’indulgence plénière "à ceux qui s'uniront en intention d'esprit à ceux qui pratiquent de façon ordinaire l'œuvre prescrite pour l'indulgence et qui offriront à Dieu Miséricordieux une prière et, en même temps, les souffrances de leur maladie et les difficultés de leur vie, ayant eux aussi l'intention d'accomplir dès que possible les trois conditions prescrites pour l'acquisition de l'Indulgence plénière".