C'est le jour de la fête de la bienheureuse Pauline Jaricot, le 9 janvier 2023, que les Œuvres Pontificales Missionnaires ont dévoilé les lauréats du prix éponyme qui récompense les meilleurs "reportages missionnaires". Le prix Pauline Jaricot récompense des jeunes de moins de 30 ans qui proposent des reportages témoignant de la mission de l’Église dans le monde, même dans ses coins les plus reculés et, parfois, oubliés. Une véritable aventure organisée en partenariat avec des médias catholiques, dont Aleteia, RCF, KTO ou encore Famille chrétienne. Pour cette première édition, trois reportages ont été distingués.
Meilleur reportage vidéo, grand prix du jury
Le prix du meilleur reportage vidéo a été remporté par Larry Lock, qui reçoit également le Grand Prix du Jury, toutes catégories confondues. Missionnaire de la communauté "Holy Spirit House" au sein du diocèse de Toulon, et originaire de Madagascar, le jeune homme a souhaité par son travail rendre hommage aux religieux et religieuses en mission dans son pays pour évangéliser les populations malgaches. Son reportage "Évangéliser les Mpanjakas, les rois tribaux de Madagascar", nous plonge pendant 20 minutes dans le quotidien du père Jacques Grad, un prêtre missionnaire Polonais de la Société du Verbe Divin qui vit auprès de populations rurales isolées de Madagascar depuis trente ans. Il consacre sa vie à l’annonce de l’Évangile auprès des Mpanjakas. Grâce à des images somptueuses, on découvre avec émerveillement la force du message du Christ portée par des cultures différentes.
Meilleur reportage audio
Ce sont deux frères, Charles et Guillaume Sauvage, qui sont les heureux lauréats du prix du meilleur reportage audio avec Deux frères à la rencontre des Chrétiens d’Asie centrale. Ils transportent leurs auditeurs directement dans les pays de ex-URSS. Guillaume Sauvage a notamment écrit pour Aleteia à deux reprises sur la situation des chrétiens du Kazakhstan. Les deux frères sont partis à la rencontre de communautés catholiques en plein essor dans une région majoritairement musulmane. Interviews, ambiances, le décor est rapidement planté et l’on se laisse emmener dans cette région inconnue, qui porte encore les stigmates de l’époque stalinienne.
Meilleur reportage
Au fil des lignes écrites par Marie-Cécile Mattéoni-Bossom, on découvre une terre martyre, celle du Liban, où la population subit de plein fouet les effets d’une crise sans fin. Malgré l’extrême pauvreté et la précarité dans laquelle se trouvent les Libanais, prêtres, religieuses, missionnaires et volontaires ne renoncent pas et poursuivent leur mission d’évangélisation et de consolation. À l’appui d’un document extrêmement complet et structuré, des photos pour illustrer la réalité du quotidien des Libanais et la nécessité de la mission de l’Église dans ce bout du Proche-Orient.