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En disant, à distance, mon dernier adieu au pape émérite enterré ce jeudi 5 janvier, je repense sans cesse au jour où j’ai vu dans le regard de Benoît XVI un "cœur qui voit". Ce regard a eu un impact spirituel sur ma vie. Un impact auquel je ne m’attendais pas. Benoît XVI n’était pas le pape de ma jeunesse. Née à Cracovie en 1965, je faisais partie tout naturellement de la génération Jean Paul II. Même plus : j’avais eu le bonheur de le connaître dès ma petite enfance. Des rencontres et des conversations qui restent comme un repère. Puis, pour compléter, des lectures de ses textes ou des échanges avec ses amis et collaborateurs, dont mon père, Stefan Wilkanowicz. Le tout accompagné par ce sentiment d'infinie gratitude pour le fait qu'il a été pour nous, les Polonais, un soutien, un guide et un témoin d'espérance en des temps sombres de l’époque communiste. Bref, tous mes questionnements en lien avec ma foi et aussi avec mes choix de vie allaient automatiquement vers mon pape, Jean Paul II.