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Lors des funérailles de Benoît XVI, jeudi 5 janvier, la célébration liturgique suivra en globalité le modèle d'un service funèbre réservé à un pontife régnant. Toutefois, plusieurs adaptations sont prévues, en raison du statut particulier de pape émérite attribué à Benoît XVI. Parmi ces légers changements, les lectures, qui ne sont pas celles prévues par le Lectionnaire rituel pour les messes de funérailles pontificales.
La première lecture, tirée du livre du prophète Isaïe (29:16-19), lue en espagnol, appelle à l’humilité en évoquant Dieu comme le pottier et l’artisan qui façonne l’ouvrage, c’est-à-dire l’homme.
La seconde lecture est un extrait de la Première Lettre de saint Pierre (1,3-9) qui sera lu en anglais. Pleine d’espérance, cette deuxième lecture rend grâce à Dieu pour la résurrection du Christ et la promesse de la vie éternelle.
Enfin, un passage de l’Évangile de saint Luc (23, 39-46) sera lu en italien : il s’agit du passage du "bon larron". Dans cet extrait, l’un des malfaiteurs crucifiés avec le Christ réprimande le mauvais larron qui injurie Jésus, avant de demander à ce dernier de ne pas l’oublier une fois dans son Royaume. Ce à quoi le Christ lui répond par une promesse : "Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis". Il s'agit, selon le Saint-Siège, de "l'un des textes les plus aimés des liturgies funéraires car il offre une consolation à ceux qui perdent un être cher", en leur témoignant de la miséricorde divine malgré les péchés commis tout au long de notre vie sur terre, jusqu’au dernier moment.
En comparaison, l’Évangile lue pour les obsèques de Jean-Paul II était celle selon saint Jean (21, 15-19) : il s’agit du dialogue entre Pierre et le Christ au cours duquel l’apôtre affirme par trois fois son amour pour Jésus, qui lui demande alors de le suivre et d’être le berger de ses brebis.
L’ensemble des textes a été choisi par le pape François lui-même.