Pas de potion magique pour devenir saint : il s’agit bien d’un choix difficile et dont la mise en œuvre nécessite prière, sacrifices et travail des vertus chrétiennes. Si chaque chrétien est un saint en puissance, le découragement s’invite souvent, même chez les âmes les plus volontaires. Mais pour François, qui s’est exprimé lors d’un colloque le 6 octobre, si la voie de la sainteté est exigeante, elle ne peut être choisie ni dans la tristesse, ni dans l’abattement.
La sainteté, pour le Pape, c’est le choix de la joie. Et l’ingrédient clé qui mène à cette joie est tout simplement l’humour. "On ne devient pas saint en faisant la tête", explique François, adhérant ainsi à l’adage selon lequel "un saint triste est un triste saint". Les saints desquels nous nous inspirons quotidiennement en sont l’exemple, tous ayant accueilli la souffrance avec le sourire. C’est ainsi qu’ils ont rencontré le Christ, et c’est également ainsi qu’ils ont témoigné de sa présence, suscitant les conversions.
La joie, avec la paix, est la sœur de la charité. Servez le Seigneur en riant.
S’ils avaient été d’humeur maussade, comment nous auraient-ils inspirés ? Le saint Père semble donc s’accorder avec Padre Pio, qui disait lui-même : "La joie, avec la paix, est la sœur de la charité. Servez le Seigneur en riant".