Près d'une centaine de paroisses et de communautés chrétiennes francophones à travers le monde se sont réunies pour ce projet. La chanson "Alléluia à notre Dieu", qui est sortie ce vendredi 30 septembre sur les plateformes n’est pas un hymne comme les autres. En effet, il réunit les chanteurs les plus connus du monde francophone catholique et protestant, comme Thomas Pouzin du groupe de pop-louange Glorious et la Lyonnaise Pauline Betuel, le Québécois Sébastien Corn du groupe Impact, le pasteur conducteur de louange Dan Luiten, Samuel Olivier, compositeur des tubes contemporains Yahwé, Abba Père, Éveille-toi mon âme, et la Congolaise Dana Mwana, actuellement l’artiste chrétienne francophone la plus écoutée. Une brochette inédite pour un même morceau !
À l’origine du projet : l’équipe La Bénédiction France constituée par le jeune révérend anglican Jean-Luc Sergent en charge de l‘église du French Connect des francophones de Londres. Trois chants sont lancés sur Youtube et font le buzz en dépassant le million de vues cumulées : la version française du chant chorale "La Bénédiction" en mai 2020, puis, dans une période marquée par les confinements, le cantique "Écoutez le chant des anges" remasterisé pour Noël 2020, enfin la reprise de l’alléluia "Notre Espérance" pour Pâques 2021. Pour la prière de lancement du dernier, les participants sont même rejoints en direct de Clairefontaine par Olivier Giroud et Clément Lenglet, deux footballeurs croyants impliqués dans le projet.
Le principe est de rassembler dans l’œcuménisme : à chaque fois, des chanteurs représentant une centaine de paroisses et d’églises de toute la France, de différentes confessions chrétiennes, reprennent un hymne qui fait écho au calendrier liturgique. Mais pour le 4e projet, les ambitions s’élèvent encore : composer un titre original en français qui pourrait être repris par les paroisses et églises mais aussi traduit pour l’international. L’inspiration découle du texte de l’Apocalypse. Cette fois, ce sont les artistes chrétiens les plus en vus qui composent tous ensemble.
Un projet d'un an et demi
Le résultat : un chant nouveau majestueux, dont la puissance est soulignée par l’accompagnement de l’orchestre de Budapest. Pour assurer le professionnalisme et l’impact de l’œuvre, de grands moyens, financiers et humains, sont engagés, à la mesure de la femme répandant sur Jésus un parfum de grand prix. L’école Pierre, jeune école de louange catholique, déploie son savoir-faire. Le projet prend un an et demi. Deux jours entiers de tournage à l’église de la Trinité et la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris réunissent artistes et musiciens venus de tous les continents. Et chaque étape est rythmée par des temps de prière.
"Notre ambition c’est que ce chant soit repris par les fidèles eux-mêmes", explique Jean-Luc Sergent lors de la veillée le jour précédent le lancement officiel sur YouTube. Une façon d’enrichir le répertoire musical de nos assemblées chrétiennes qui inspirera d’autres œuvres ? En tout cas, dans ce moment d’unité des chrétiens autour d’un projet musical, les vœux que le pape François adressait aux artistes en septembre dernier résonnent à nouveaux frais pour ces artistes de tous horizons : "Que cet art ouvre les portes, touche les cœurs et aide à aller de l’avant" !