"Jésus, ma joie, c’est de t’aimer !". Cri du cœur et reflet de l’espérance qui l’habitait, les poésies laissées par sainte Thérèse de Lisieux sont un bouleversant témoignage de foi pour qui se donne la peine de les lire. Des mots simples, joyeux et humbles qui bouleversent chaque année des milliers de personnes à travers le monde mais peut-être plus encore cette année. Thérèse de Lisieux a été inscrite à la liste des anniversaires de l’Unesco pour la biennale 2022-2023 dans la perspective du 150e anniversaire de la naissance de Thérèse Martin.
Pour la 17e édition de la Semaine Thérésienne, chacun est invité à plonger dans les Secrets de la Joie en redécouvrant la petite Thérèse de Lisieux… et ce qu’elle a apporté à l’humanité. Pour la soirée de clôture, ce samedi 1er octobre, date de la fête de la petite sainte normande, Mgr Soviguidi, Observateur du Saint Siège à l’Unesco, entrainera ceux qui le souhaitent à la suivre sur le chemin d’une femme ayant œuvré pour la paix, pour l’écologie et pour la culture. Elle fait partie des personnalités commémorées par l’Unesco en 2022 et 2023.
Une femme de culture et de paix
Entrée au Carmel de Lisieux à l’âge de 15 ans seulement, sainte Thérèse a connu à sa mort une célébrité sans précédent. Décédée à 24 ans de la tuberculose, la jeune religieuse avait rédigé, dans le secret du Carmel, ses mémoires intitulées Histoire d’une âme. Publiées peu de temps après sa mort, celles-ci ont connu un retentissement mondial : le livre s’est vendu à plus de 500 millions exemplaires, devenant ainsi une des œuvres les plus marquantes de la spiritualité française. Le message, à la fois simple et profond de la jeune carmélite, a touché le cœur de nombreux fidèles, l’érigeant naturellement en véritable sainte. Elle sera d’ailleurs canonisée en 1925 par le pape Pie XI et nommée Docteur de l’Église par Jean Paul II en 1997.
Femme de culture et de paix, sainte Thérèse de Lisieux l’est donc indéniablement par les nombreux écrits et poésies qu’elle a laissés et qui ont su apaiser tant d’âmes. « Ah ! Si toutes les âmes faibles et imparfaites sentaient ce que sent la plus petite de toutes les âmes, l’âme de votre petite Thérèse, pas une seule ne désespérerait d’arriver au sommet de la montagne de l’amour, puisque Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l’abandon et la reconnaissance », écrit-elle ainsi dans ses mémoires. L’abandon et la reconnaissance… Telles sont, pour Thérèse, les clés d’une paix qui ne finit pas.
L’écologie au service de l’amour
Nommée patronne des missions en 1927, la petite Thérèse est « la plus grande sainte des temps modernes », selon le pape Jean Paul II. Une de ses facettes moins connues et qui pourrait surprendre, est son rapport à l’écologie. C’est ce qu’a souligné le pape François dans son encyclique Laudato Si’ en mentionnant sainte Thérèse de Lisieux, celle qui invite à ne jamais manquer l’occasion de n’importe quel petit geste en vue du bien commun et de l’écologie intégrale. Son Cantique de Céline, une prière sous forme de poème, en est une illustration étonnante.
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