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Dans la nuit du 6 au 7 septembre dernier, la mission de Chipene, dans le nord-est du Mozambique, a été attaquée par l’État islamique qui a revendiqué l’attentat. Les assaillants ont détruit l’église, l’hôpital et l’école, soit les principales structures de cette mission située dans une zone forestière, estimant que ceux qui répandent le christianisme "méritent d’être tués".
C’est ce qui est arrivé à la religieuse italienne Maria De Coppi, sœur combonienne de 83 ans, qui était présente dans le pays depuis 59 ans, qui a été tuée d'une balle dans la tête.
Les deux prêtres de la mission, le père Lorenzo Barro et le père Loris Vignandel, ainsi que les sœurs Ángeles López Hernández et Eleonora Reboldi, ont réussi à s'échapper dans la forêt avec quelques filles de la mission, et sont aujourd'hui sains et saufs. Ils témoignent aujourd'hui et publient certains messages qu’ils se sont envoyés pendant qu’avait lieu l'attaque des terroristes. Voici le message que le père Loris Vignandel a envoyé par chat au diocèse de Pordenone, alors que les rebelles mettaient le feu à la structure dans laquelle il se trouvait.
"Ils ont rasé l'église".
Le père Lorenzo Barro raconte à son tour comment s'est déroulée l'embuscade durant laquelle sœur Maria De Coppi a été abattue. "Ils sont arrivés vers 21 heures, lorsque la quasi-totalité des 38 garçons et 40 filles qui fréquentent les écoles de la mission étaient déjà partis, heureusement”.
Un raid de deux heures
Le raid s'est terminé vers 23 heures, soit environ deux heures après. Les agresseurs ont également mis le feu à certaines voitures, peut-être après avoir tenté de les voler.
"Les membres survivants de la mission qui a été attaquée vont bien et sont en route pour se mettre en sécurité", a déclaré dès le lendemain Alex Zappalà, secrétaire de l'évêque et directeur du Centre missionnaire Concordia-Pordenone. "Vers 3 heures du matin, nous avons reçu ces messages tragiques et nous avons craint le pire. Heureusement, après un terrible et très long silence, vers 9h30 le lendemain, nous avons appris que les missionnaires de notre diocèse étaient encore en vie, mais aussi que sœur Maria avait été tuée".