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L’annonce récente de la libération de deux prêtres au Nigeria a été un signe d’espérance bien vite balayé. Mercredi 6 juillet un nouveau prêtre, le père Peter Amodu, membre de la Congrégation du Saint-Esprit, a été enlevé dans le centre-nord du pays, dans l’État de Benue. Il se rendait à l’église pour y célébrer la messe lorsqu’il a été kidnappé.
Les enlèvements de prêtres, religieux et religieuses sont une pratique courante dans le pays, et ce malgré la décision de la Conférence des évêques du Nigeria de ne jamais payer pour la libération des prêtres pris en otage afin de ne pas encourager cette pratique. Alors que trois prêtres ont récemment été libérés après avoir été enlevés, ce genre de pratique est récurrente au Nigeria. Les pères Emmanuel Silas, Peter Udo et Philemon Oboh ont heureusement pu être libérés rapidement. D’autres n’ont malheureusement pas eu cette chance. Le père Vitus Borogo et le père Christopher Odia, ont eux été froidement assassinés fin juin.
Une insécurité rampante
Le Nigeria souffre d’une insécurité rampante et préoccupante. Théâtre de violences djihadistes depuis douze ans dans le nord-est, de mouvements séparatistes au sud-est, de pilleurs au nord-ouest, le pays voit maintenant l’insécurité gagner le sud-ouest. À ce jour, 900 chrétiens ont été assassinés entre janvier et mars au Nigeria, selon l’agence Fides. Et ce sans compter les 40 personnes tuées lors de l’attaque de l’église Saint-François Xavier à Owo, le 5 juin dernier lors de la messe de la Pentecôte.