L’humoriste et acteur Gad Elmaleh a révélé quelques éléments de son cheminement spirituel sur le plateau de l’émission "C à vous" le 18 mai. Prônant la tolérance religieuse, celui qui suit avec passion des cours de théologie aux Bernardins évoque en creux son attirance pour la religion catholique.
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Gad Elmaleh n’a pas hésité à parler de ses interrogations et son cheminement spirituel sur le plateau de l’émission C à vous (France 5) le 18 mai à l’occasion de la sortie de son nouveau one man show « D’ailleurs ». Élevé dans une famille juive sépharade traditionnelle, il a grandi dans une école religieuse juive, une Yeshivah, où les enfants apprennent le Talmud, un livre fondamental du judaïsme rassemblant les discours des rabbins sur la loi juive. Il pense aujourd’hui que cette éducation a aiguisé sa curiosité pour les questions religieuses : "Je lis saint Augustin et ça m’émeut et ça me bouleverse. Je lis les soufis et ça me touche profondément et le talmud m’excite le cerveau." En plus de ses lectures, l’acteur suit des cours de théologie aux Bernardins.
L’acteur s’est engagé dans un profond chemin de vie : "Je crois que de plus en plus j’ai envie d’éliminer le gras dans tous les sens du terme". Il exprime en effet son désir de voir sa vie croître dans ses amitiés, dans les énergies qu’il dépense, dans les mots qu’il dit, dans son travail. "Petit à petit, il reste une quête. […] Cette recherche je l’assume totalement. C’est l'hypothèse de Dieu qui me fascine, qui me donne beaucoup de joie."
La liturgie catholique est sublime.
S’il témoigne d’une curiosité pour les différentes religions monothéistes, il partage son amour particulier pour la liturgie catholique. "La liturgie catholique est sublime". Il lance avec humour dans son nouveau spectacle "D’ailleurs" : "J’étais à un enterrement catho la semaine dernière et j’avais envie d’être le mort tellement c’était bien. Ça commence à l’heure, ça sent bon, y’a des photos, y’ a de la musique […]. Les gens pleurent dignement. Ils n’ont pas eu une vieille tante qui glisse vers le cercueil en disant : "Je veux aller avec lui !". C’est ainsi qu’il invite les personnes de confession musulmane ou juive à ne pas éviter les églises par superstition alors qu’aucun verset de la Tora ni du Coran ne l’interdit : "Il faut qu’on aille dans le lieu de culte des uns des autres pour éviter d’avoir le fantasme et pour aussi échanger et être connecté. […] Moi je vais dans l’église. Je vais y chercher le recueillement, le calme, la prière peut-être."