Le dôme et la coupole sont deux termes qui se confondent parfois et peuvent être utilisés indifféremment l'un pour l'autre. Et pourtant, il y a une différence. Il s'agit juste d'une question de point de vue du même élément architectural. Le dôme est un toit hémisphérique, vu de l'extérieur, la coupole étant vue de l'intérieur, faisant partie de la voûte, elle aussi hémisphérique. Donc, quand on est dehors, on voit le dôme, et dedans, la coupole !
Pour mieux s'y retrouver, l'étymologie peut aider : dôme vient du latin doma, toit de la maison, alors que coupole vient du latin cupula, qui signifie cuve ou tasse.
On trouve des dômes à peu près à toutes les époques, même si les architectures romanes et gothiques leur ont souvent préféré les clochers. L'architecture paléochrétienne en est riche, comme l'architecture byzantine (pensez à Sainte-Sophie de Constantinople). Le dôme reviendra en force à la Renaissance, avec l'exceptionnel dôme de la cathédrale de Florence, et à l'époque baroque, à l'exemple de Saint-Louis des Invalides.
La base d'une coupole peut être circulaire ou polygonale, plus rarement elliptique. Couverte de fresques, la plus grande du monde de cette forme inhabituelle est située en Italie, à Vicoforte.
Dans certaines régions, les dômes sont plus fréquemment en forme de bulbe. C'est généralement le cas en Europe de l'Est.
Parfois, la coupole est surélevée : elle s'appuie alors sur un tambour, pourvu d'ouvertures permettant d'éclairer la voûte en bénéficiant d'un éclairage naturel.
Les coupoles, offrant une belle surface de décor, arrondie et s'élevant vers le ciel, sont souvent ornées de fresques ou de mosaïques, en l'honneur de Dieu et des saints. Comme une préfiguration du paradis.