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Mis à part Charles de Foucauld, qui sont les autres saints canonisés ce dimanche ?

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Valdemar de Vaux - publié le 14/05/22
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Dimanche 15 mai, le pape François canonise à Rome dix bienheureux d’époques et de pays très divers. Parmi eux figurent trois Français : Charles de Foucauld, Marie Rivier et César de Bus. Mais qui sont les sept autres et que nous disent-ils de la sainteté ?

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Un certain chauvinisme nous ferait presque oublier les sept autres saints qui sont canonisés ce dimanche 15 mai aux côtés des Français Charles de Foucauld, Marie Rivier et César de Bus. Sept bienheureux dont l’Église reconnaît qu’ils ont, chacun à leur manière, manifesté par leur vie l’amour et la présence de Dieu auprès de son peuple. Sept visages de la sainteté, cette union au Christ à laquelle tous les chrétiens sont appelés. De pays, de conditions et d’époques diverses, leur vie demeure un modèle sur notre chemin vers le ciel.

Titus Brandsma, prophète de la vérité (Pays-Bas)

Carme chaussé, le père Brandsma (1881-1942) est surtout un enseignant et un journaliste, aujourd’hui patron des espérantophones catholiques. Alors que les idées nazies deviennent de plus en plus populaires en Europe, il n’hésite pas à rappeler la vérité de l’Évangile dans ses articles. Repéré pour cette résistance au régime, il est arrêté et emprisonné, avant de mourir à Dachau. 

2Maria Domenica Mantovani, Etre temple de l'esprit (Italie)

Si notre âme est en nous le lieu essentiel de la présence de Dieu, elle est abritée par notre corps. Dans la religion de l’Incarnation qu’est le christianisme, le corps est appelé à laisser paraître l’Esprit-Saint qui nous emplit. Le corps de Maria Domenica Mantovani (1862-1934), retrouvé intact cinquante ans après sa mort, est ainsi le témoignage d’une vie de charité qui passa par la fondation des Petites sœurs de la Sainte-Famille et de leurs orphelinats et maisons de retraite.

3Lazare Pillai, un ardent laïc (Inde)

C’est le seul homme marié canonisé ce dimanche, et le premier laïque indien. Converti au catholicisme dans un pays hindou, Devasahayam (1712-1752) - Lazare en tamoul - se forme pour pouvoir répondre de sa foi devant les prêtres hindous, dont son propre père. Lassés par le témoignage de leur compatriote apostat, ceux-ci finissent par le fusiller après trois ans de torture.

4Maria di Gésu Santocanale, Contempler pour servir (Italie)

À l’école de saint François d’Assise, dont elle a repris la spiritualité pour fonder les Sœurs capucines de l’Immaculée de Lourdes, Maria di Gésu Santocanale (1852-1923) est à la fois contemplative et tournée vers les pauvres. Ou, plutôt, elle puise dans la vie mystique une telle richesse qu’elle ne peut s’empêcher de la transmettre à ceux qui n’ont rien et qui découvrent par elle l’essentiel.

5Giustino Maria Russolillo, Tous appelés (Italie)

Une de ses biographies s’intitule Appelé pour appeler. Le père Russolillo (1891-1955), fondateur de la Société des Divines Vocations a en effet voulu mettre en avant dans son ministère que la sainteté reste un appel à suivre le Christ, quelle que soit la route. Formateur de séminariste, il s’est mis au service de l’Esprit-Saint qui, inlassablement, suscite dans le cœur des croyants le désir de Dieu.

6Maria Francesca di Gesù Rubatto, Les voies du Seigneur (Italie)

Le ciel lui est presque tombé sur la tête. Plus exactement, Dieu lui a montré la voie qu’il lui préparait en donnant à Maria di Gésu Rubatto (1844-1904) de soigner un travailleur qui venait de recevoir une pierre sur la tête. Accourue à son secours, tel le bon Samaritain, elle décide de se mettre au service des malades en fondant les Capucines de Loano. Une vocation qui la mènera jusqu’en Uruguay où elle meurt à soixante ans.

7Luigi Maria Palazzolo, "Laissez venir à moi les petits enfants" (Italie)

Tel don Bosco à Turin, le père Palazzolo (1827-1886) est un apôtre de la jeunesse. En mission dans une paroisse pauvre, il met son zèle au service des garçons du quartier et crée patronages et œuvres. Mais l’Esprit-Saint le veut au service de tous, et il décide de mettre sur pied une communauté de femmes pour s’occuper… des filles, à une époque où celles-ci sont parfois écartées des projets pastoraux.

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