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40 jours, 40 vertus : la patience

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Michel Martin-Prével, cb - publié le 29/03/22
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Les vertus s’acquièrent, se travaillent et se perfectionnent, pour notre bien et celui de ceux qui nous entourent. Durant ce Carême, le père Michel Martin-Prével propose de reprendre la pratique des vertus, avec une courte méditation chaque jour, et un exercice pour appliquer une vertu particulière.

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Aptitude à persévérer dans une activité, un travail de longue haleine, sans se décourager, la patience est synonyme de constance. On la comprend parfois négativement comme une résignation, un simple courage pour supporter des épreuves, un secours dans l’adversité. Ne dit-on pas « s'armer de patience ».  C’est la qualité d'une personne qui sait attendre, en gardant son calme. L’étymologie vient de patior, souffrir, qui donne passion, transport vigoureux ou souffrance. Dans ces deux cas, la passion a besoin de patience ! 

C’est bien la vertu des forts. Il faut plus de force pour attendre que pour s’impatienter ! « Tout vient à celui qui sait attendre ». Elle demande de la constance, comme la longanimité, de l’énergie, d’où sa parenté avec la vertu de force. Vertu active, elle s’oppose à la procrastination, qui laisse faire de façon coupable. Il n’y a patience que parce qu’il y a des choses à supporter, des obstacles ! Vertu du combat, elle est une arme contre la colère. Elle permet de vivre d’une façon égale, sans s’exaspérer, mais tendue vers une espérance. « La patience obtient tout » (Sainte Thérèse d’Avila)

Comment cela fonctionne-t-il ? Il s’agit de vouloir un bien en passant par une souffrance. Supporter un mal, une tristesse, c’est-à-dire un manque, une douleur, en attendant un bien. On est patient pour un traitement médical tourné vers la guérison.

C’est le quatrième fruit de l’Esprit Saint (Ga 5, 22). Elle vient ainsi de Dieu, qui patiente avec nos trahisons et nos faiblesses depuis si longtemps ! 

Il est très agréable de vivre avec un patient, car celui-ci vit souvent de la charité dont saint Paul dit dans son hymne à la charité que la patience est la première des quinze qualités de l’amour qu’il y décrit. La vie conjugale en bénéficie grandement quand le conjoint ne change pas aussi vite qu’on le voudrait. La patience se travaille dans des petites décisions de tous les jours.

Résolution : Je choisis quelque chose sur laquelle je n’ai aucune patience : détail matériel, organisation, défaut de l’autre. Je décide de patienter, d’abandonner mes exigences.

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