Des millions d’exilés, des enfants traumatisés, des villes bombardées… Sidérés par le drame de la guerre en Ukraine, Anne-Sophie et son mari Thierry, tous les deux architectes nantais et parents de trois enfants, cherchent depuis le début du conflit différentes manières d’aider les femmes et enfants qui fuient les bombes. "Nous avons contacté différentes associations catholiques à qui nous avons envoyé quelques dons. C’est vrai, qu’avec notre travail et le rythme familial lié à nos enfants en bas âge, nous ne pouvons pas être bénévoles, ce qui nous rend parfois un peu tristes : on aimerait passer à l’action. Mais c’est en parlant avec un religieux, ami de longue date, que nous nous sommes rendus compte que la meilleure manière d’aider toutes ces familles réfugiées est de prier le plus possible pour la paix", confie à Aleteia, Anne-Sophie.
Avec Thierry, elle a proposé à ses enfants Stanislas, 7 ans, Laetitia, 5 ans et Chloé, 3 ans de réciter chaque matin une prière pour la paix, composée par le couple de façon à ce que tous puissent y participer pleinement. Comme en plus, le carême commençait juste quelques jours après l’éclatement de la guerre, les parents ont suggéré aux enfants d’inscrire tout naturellement cette prière dans l’effort de carême 2022.
Prier pour la conversion des cœurs
Quant à la petite Chloé, c’est en faisant des dessins pour des enfants ukrainiens, qu’elle s'est sentie concernée à sa façon. "Elle veut offrir ses dessins pour décorer les nouvelles chambres des enfants réfugiés qui seront accueillis en France", poursuit Anne-Sophie. En attendant, elle les dépose dans notre coin prière. Ainsi, depuis le début de carême, toute la famille se réunit le matin pour prier. "Nous prions pour la conversion des cœurs, la seule qui permettra de reprendre le chemin de la paix", ajoute de son côté Thierry. Bien sûr, le couple s’associera à la prière universelle, lors de l’Acte de consécration de la Russie et de l’Ukraine à Marie, prononcé par le pape François ce vendredi 25 mars.