Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
La guerre en Ukraine met en lumière toute l’horreur des conséquences de la GPA et de la marchandisation des corps. Une vidéo réalisée par la clinique BioTexCom se vante, sans remise en question aucune, de prendre soin de tous ces bébés nés par GPA en attente de leurs parents… Le directeur de la clinique en personne est filmé en train de recueillir les enfants nés à l’hôpital de Kiev, et de les emmener en lieux sûrs. "Tous les enfants vont bien et seront bientôt avec leurs parents", déclare-t-il. En attendant, ils sont des dizaines de nourrissons, entassés dans des nurseries, allongés côte à côte dans leur petit berceau. Un commerce d’enfants dans toute sa crudité.
En Ukraine, les chiffres de la GPA sont très élevés. "Chaque mois, une petite dizaine de nourrissons issus de parents français naît sur le territoire ukrainien. C'est en moyenne, l'équivalent de deux bébés par semaine. Cette fourchette est basse, car je ne compte pas les grossesses gémellaires dans ces statistiques", confie Anne Genetet, députée LREM des Français établis hors de France, à nos confrères de Marianne. Selon elle, le quai d'Orsay a déjà été contacté à plusieurs reprises par des parents français qui demandent à aller chercher leur nouveau-né sur le territoire ukrainien. "Tout sera fait pour faciliter la sortie de ces nourrissons. Ces enfants ne sont pas responsables de la situation d'illégalité dans laquelle leurs parents les ont positionnés", assure-t-elle, tout en dénonçant vertement "la misère des mères porteuses, victimes de la marchandisation des corps".