Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Lorsque l’armée russe a lancé son offensive en Ukraine le 24 février, des sœurs dominicaines ont décidé de ne pas quitter leur pays bombardé. Elles sont restées "à leur poste" afin d’apporter toute l’aide qu’elles pouvaient à leurs voisins. "Chers amis, nous sommes pris dans le terrible engrenage de la guerre, nous sommes impuissants contre elle et c’est pourquoi nous vous supplions de prier pour nous", a déclaré sœur Mateusza, qui a demandé un soutien spirituel alors qu’elle était en Ukraine.
"À Tchortkiv (ouest de l’Ukraine, ndlr), les sœurs passent la plupart de leur temps dans des abris en raison des alarmes anti-aériennes). Les sœurs de Jovkva, à côté de Lviv, encore plus à l’ouest de l’Ukraine, aident et distribuent de la nourriture aux personnes faisant la queue au poste frontière. Nous soutenons également les familles qui viennent d' Ukraine et qui n'ont souvent rien avec elles", rapportent les sœurs dominicaines via leur site Web.
En soutien à leurs sœurs ukrainiennes, les dominicaines de Pologne ont lancé une collecte… qui a reçu un accueil positif dans la foulée. Grâce aux dons récoltés, les sœurs ont pu acheter et envoyer en Ukraine des produits de première nécessité tels que de la nourriture, des médicaments, des produits d’hygiène etc. "À Broniszewice (ville polonaise dans laquelle la communauté s’occupe d’une cinquantaine de garçons lourdement handicapés, ndlr) des camionnettes partent avec des biens récoltés pour les Ukrainiens ! On veut agir, ça nous donne des ailes", lit-on sur le profil du Home for Boys de Broniszewice, tenu par les sœurs.
Les héros sont parmi nous.
De nombreux bénévoles sont venus à "Bronek" (le surnom de leur maison, ndlr) afin d’aider la communauté à acheminer les dons collectés. C’est le cas de Pawel Dziedzic. "Il s’est porté volontaire pour aller en Ukraine chercher les enfants de deux personnes qui nous secondent ici, Ola et Ivanka", écrivent les sœurs dominicaines. "M. Dziedzic ne voulait pas d'argent pour cela. Les héros sont parmi nous".