L’an dernier, Soraya, 32 ans, se privait de sucre dans son café tous les vendredis de Carême. Cette année, cette épouse de militaire, basée en Guadeloupe et mère de cinq enfants âgés de 2 à 10 ans, a décidé de s’en passer tous les jours jusqu’à Pâques. Un gros effort, dans la mesure où le café non sucré n’a pour elle plus vraiment d’intérêt. Si ce n’est celui de briser la routine et de se recentrer sur la Parole de Dieu. « Je ne fais pas un effort pour faire un effort. L’enjeu est ailleurs : qu’est-ce que j’en fais, de cet effort ? J’ai aussi pour habitude de quitter les réseaux sociaux pendant le Carême. Un temps libéré pour prier, faire oraison et lire la Bible. Avec le café, c’est un peu la même démarche. Se priver de sucre, voire de café, c’est revoir mes priorités. Ai-je besoin de me « doper » autant ? Non, je me dis que c’est le moment de ralentir le rythme, pour me recentrer sur la Parole de Dieu, sur la manière dont je parle à mes enfants, sur l’attention que je leur porte… » Autant de ciel gagné pour un petit morceau de sucre !
Tout au long du Carême, Aleteia va à la rencontre de chrétiens qui ont choisi de donner une plus grande place au Seigneur dans leur quotidien. De beaux témoignages de foi, et des idées à la pelle pour préparer son cœur à la Résurrection du Christ.