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Ce ne sont pas deux mais quatre récipiendaires du Prix Ratzinger qui ont été honorés sous les fresques de la Salle Clémentine du Vatican par le pape François. La pandémie de Covid-19 ayant empêché en 2020 la remise de ce prix récompensant deux personnalités qui se sont distinguées dans le domaine de la théologie et de la culture chrétienne, le philosophe français Jean-Luc Marion et la théologienne australienne Tracey Rowland auront dû patienter jusqu’à ce jour pour recevoir leur distinction. À leurs côtés se tenaient la philosophe Hanna-Barbara Gerl-Falkovitz et le théologien Ludger Schwienhorst-Schönberger, deux allemands récompensés cette année pour leurs travaux.
Se félicitant de pouvoir de nouveau remettre ce Prix et de perpétuer ainsi une « belle tradition » débutée en 2011, le pape François a profité de son discours pour prendre le temps d’exprimer ses « pensées affectueuses, reconnaissantes et admiratives », à l’égard de Benoît XVI. À 94 ans, le pontife émérite vit au monastère Mater Ecclesiae du Vatican.
« Aujourd’hui, nous le remercions en particulier parce qu’il était aussi un exemple de dévouement passionné à l’étude, à la recherche, à la communication écrite et orale ; et parce qu’il a toujours uni pleinement et harmonieusement sa recherche culturelle avec sa foi et son service à l’Église », a ainsi confié le pontife argentin, relevant que Benoît XVI avait continué d’étudier et d’écrire jusqu’à la fin de son pontificat en 2013.
« Il y a une dizaine d’années, a ainsi rappelé son successeur, tout en remplissant ses responsabilités gouvernementales, il était occupé à terminer sa trilogie sur Jésus, nous laissant ainsi un témoignage personnel unique de sa recherche constante du visage du Seigneur. C’est la recherche la plus importante de toutes, qu’il a ensuite poursuivie dans la prière ».
Une devise inspirante
Reprenant la devise choisie par Benoît XVI alors qu’il n’était encore qu’archevêque de Munich, “Cooperatores veritatis” – devise que l’Allemand avait décidé de garder une fois élu sur le trône de Pierre -, le pape François a souligné combien ces deux mots pouvaient exprimer « le fil conducteur des différentes étapes de toute sa vie, de l’étude à l’enseignement académique, au ministère épiscopal, au service pour la Doctrine de la Foi […] jusqu’à son pontificat ». Un pontificat au « magistère lumineux » et caractérisé par « un indéfectible amour pour la Vérité ».
Le pape a enfin fait remarquer que ces deux termes latins, qui signifient en français “Collaborateurs de la vérité”, figuraient sur le diplôme remis aux lauréats du Prix Ratzinger, afin que cette devise « continue à inspirer leur engagement ». « Ce sont des mots dont chacun d’entre nous peut et doit s’inspirer dans ses activités et dans sa vie », a-t-il conclu.