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C’est une parole qui était attendue. Réunis en Assemblée plénière à Lourdes, les évêques ont reconnu, ce vendredi 6 novembre, la "responsabilité institutionnelle de l’Église" catholique dans les milliers d’abus sexuels commis avec une "dimension systémique" depuis 70 ans au sein de l’Église. "Cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation qui ouvre la possibilité de demander pardon en vérité", a précisé le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort, lors d’un point presse.
Ces violences ont été rendues possibles par un contexte global.
"Première obligation de l’Église catholique vis-à-vis des victimes", la reconnaissance de sa responsabilité institutionnelle, s’accompagne obligatoirement de la reconnaissance d’une dimension systémique de ces violences "au sens où elles ne sont pas seulement le fait d’individus isolés, mais ont été rendues possibles par un contexte global", a précisé le président de la CEF. "Des fonctionnements, des mentalités, des pratiques au sein de l’Église catholique ont permis que ces actes se perpétuent et ont empêché qu’ils soient dénoncés ou sanctionnés".
C’est désormais à partir de cette base commune, partagée par l’ensemble de l’épiscopat français, que les évêques vont pouvoir étudier les suites à donner aux recommandations du rapport de la Ciase. Afin de les accompagner dans cette réflexion des temps d’échanges ont été prévus avec des personnes victimes ainsi que des laïcs engagés ce vendredi 5 novembre après-midi. À l’issue de l’Assemblée plénière des résolutions seront votées lundi 8 novembre.