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Les mères de famille, premières victimes de la charge mentale liée au travail

MOTHERHOOD
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Mathilde de Robien - publié le 22/06/21
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Une étude Ifop pour Mooncard publiée ce mardi 22 juin démontre combien la charge mentale professionnelle impacte davantage les femmes ayant des enfants.

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Maternité et vie professionnelle. S’il n’est pas nouveau que ces deux conditions réunies engendrent un rythme de vie soutenu, il est désormais reconnu que la charge mentale liée au travail est plus lourde chez les mères que chez les pères ou que chez les femmes sans enfant. Débordée, près d'une mère sur deux affirme avoir "souvent" l'impression "qu'elle ne va pas s'en sortir" dans sa vie professionnelle (contre 31 % seulement des pères de famille), et une large majorité d’entre elles (85%) éprouve des difficultés à concilier vie professionnelle et personnelle. 

Réalisée auprès de 1.000 cadres à travers un questionnaire auto-administré en ligne, la deuxième édition du baromètre Ifop sur la charge mentale professionnelle a été publiée ce 22 juin 2021. Elle vise à mesurer l’encombrement psychologique provoqué par des préoccupations d’ordre professionnel, y compris en dehors des horaires de travail. Avec cette année, une innovation méthodologique : la création d’un "indice de charge mentale" à partir des réponses à six items : le niveau de stress ressenti au travail, le fait de penser au travail le soir ou le week-end, l’impression “de ne pas s’en sortir”, la difficulté à s’endormir le soir, et le sentiment d’intrusion de sa vie professionnelle dans sa vie personnelle.

Les plus surchargées mentalement s’avèrent, et de loin, être les femmes ayant des enfants. Si les femmes en général ressentent davantage de pression que les hommes (indice de charge mentale de 4,9/10 pour les femmes contre 4,5 pour les hommes), le fait d’avoir des enfants pèse de manière conséquente dans la charge mentale professionnelle : l'indice s’élève à 5,2 pour les mères de famille contre 4,7 pour les femmes sans enfant. « Le fait de s’occuper des enfants ne permet pas de moins penser au travail. Au contraire, les deux préoccupations s’additionnent et peuvent déclencher une forme de congestion mentale », notent les auteurs de l’étude.

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