Le pape François a rendu visite à la romancière juive survivante de la Shoah, Edith Bruck, ce samedi 20 février. C’est la première fois qu’il quittait le Vatican depuis le 15 mars dernier et son pèlerinage au Christ de San Marcello et à Sainte-Marie-Majeure.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
“C’est avec sincérité que je répète les mots que j’ai prononcés du fond de mon cœur à Yad Vashem (…) : “Pardon, Seigneur, au nom de l’humanité””, a déclaré le pape François ce samedi 20 février, en sortant de sa rencontre avec Édith Bruck. L’écrivaine d’origine hongroise est âgée de 89 ans et continue de témoigner, depuis Rome où elle habite depuis plusieurs années, des atrocités qu’elle a vécues avec sa famille pendant la Shoah. Déportée à 12 ans avec ses parents, ses deux frères et sa sœur à Auschwitz, elle a ensuite été déplacée à Dachau, puis dans le nord de l’Allemagne, à Bergen-Belsen, dans le même camp qu’Anne Frank. Sa mère, son père et un de ses frères furent tués par les nazis.
Raconte, ils ne te croiront pas !
Après la libération du camp le 15 avril 1945, Édith Bruck a parcouru plusieurs pays d’Europe, avant de s’installer quelques années en Israël, puis en Italie. C’est là qu’elle vit depuis 1954. Elle a consacré sa vie à témoigner des horreurs de l’Holocauste. “Raconte, ils ne te croiront pas, mais si tu survis, raconte, raconte aussi pour nous !”, lui auraient confié deux inconnus dont elle a recueilli les dernières paroles, à Bergen-Belsen.
Au cours de son entrevue d’environ une heure avec le pape François, la romancière a évoqué avec le souverain pontife “les craintes et les espoirs pour l’époque” actuelle, d’après le Saint-Siège. Puis, ils ont ensemble souligné la “valeur de la mémoire et le rôle des personnes âgées pour la cultiver et la transmettre aux plus jeunes”.
Lire aussi :
Pour François, se souvenir de l’Holocauste est une “expression d’humanité”