Abandonnée à l’âge de 2 mois dans une décharge d’Asunción (Paraguay), María a choisi de pardonner à ses parents biologiques.
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C’est le genre d’histoire qui vous donne des frissons : en 1999, une petite fille âgée de 2 mois est découverte dans la décharge d’Asunción (Paraguay). Mais ce triste fait divers, qui a fait sensation à l’époque, s’est finalement transformé en une belle histoire qui donne foi en l’humanité. Car l’enfant, accueillie par un couple chrétien qui a pris soin d’elle, a pu grandir au sein d’une famille aimante, devenant une belle jeune femme. Et aujourd’hui, âgée de 21 ans et sur le point de se marier et de fonder sa propre famille, María del Mar Caballero Benítez a choisi de rencontrer ses parents biologiques pour les serrer dans ses bras et leur pardonner. Pour cela, elle s’est rendue à Cateura, la décharge d’Asunción, là même où elle avait été abandonnée au milieu des ordures.
“J’avais besoin de pardonner”
“J’avais retrouvé ma mère via les réseaux sociaux”, raconte-t-elle sur sa page Facebook. “J’avais discuté avec elle mais je n’avais pas le courage de la rencontrer en personne. J’ai beaucoup travaillé là-dessus et j’ai finalement pris ma décision. Je savais que j’avais besoin de pardonner, d’affronter ma réalité”, détaille-t-elle. Avant de rencontrer ses parents et ses frères et sœurs, elle achète des provisions, connaissant leur situation précaire.
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Sa rencontre avec sa mère l’a bouleversée. “Pour moi c’était très fort, mais Dieu m’a soutenue. C’était une démarche de guérison. Je n’ai pas pleuré en la voyant parce que j’avais pleuré durant tout le trajet jusqu’à Cateura. Quand j’ai vu ma mère et que je l’ai serrée dans mes bras, j’ai senti que je lui avais pardonné”, a-t-elle confié. Elle confie s’être sentie débarrassée d’un grand poids. “C’était comme si je me libérais d’un sac à dos très lourd. Qui suis-je pour ne pas pardonner, puisque moi aussi j’ai commis des péchés ?”, a-t-elle estimé auprès de la rédaction hispanophone de Aleteia. Aujourd’hui, elle se sent en paix et son histoire témoigne de façon vivante que rien n’est jamais définitivement perdu et que le pardon est possible.
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