Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
À Paris, au 140 rue du Bac, derrière le Bon Marché, se cache une petite chapelle, haut lieu de pèlerinage et de dévotion mariale. Chaque année, deux millions de visiteurs en moyenne passent devant le corps de sainte Catherine Labouré, au pied de l’autel au-dessus duquel Marie lui est apparue. Aujourd’hui encore, de nombreuses histoires relatent des grâces obtenues par la médaille miraculeuse. Si l’histoire extraordinaire des apparitions de la Vierge rue du Bac est connue dans le monde entier, peu de personnes savent que lorsque la voyante de la médaille miraculeuse regardait vers le tabernacle, les paroissiens qui l’observaient étaient à chaque fois bouleversés « On aurait cru qu’elle voyait Notre Seigneur » disaient-ils.
C’est ce que Colette Yver décrit dans son ouvrage La vie secrète de Catherine Labouré, paru aux éditions Spes en 1935. Selon elle, pour les témoins, l’attitude de la future sainte devant le Saint-Sacrement dévoilait quelque chose de la foi en la Présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Catherine Labouré avait cette grâce de voir Jésus dans l’Hostie consacrée soit au moment de la communion, soit pendant l’exposition du Saint-Sacrement. D’ailleurs, elle expliquait que la Vierge lui est apparue à la suite de son adoration eucharistique :
« Pendant que je faisais l’adoration eucharistique dans un profond silence, il me sembla entendre du côté de la tribune un son léger, comme le bruissement d’un vêtement de soie. Je levai les yeux et je vis la Sainte Vierge. Elle était de taille moyenne et d’une beauté indescriptible »…
Attaché particulièrement à la chapelle Notre-Dame de la Médaille miraculeuse et à sainte Catherine Labouré, le pape Jean Paul II y est venu en pèlerin prier devant la Vierge le 31 mai 1980, à l’occasion de sa première visite pastorale en France. Tout au long de son pontificat, il a régulièrement répété son appel à un « véritable renouveau de la foi et de la dévotion à la Présence réelle du Christ dans l’Eucharistie ». Pour le pape polonais ce sont les « adorateurs silencieux » comme Catherine Labouré qui bâtissent le monde nouveau du XXIème siècle.