Une équipe de scientifiques anglo-américains a récemment affirmé que l’atmosphère de Vénus pouvait contenir une forme de vie. Cette révélation pourrait-elle s’avérer troublante pour les catholiques ? Pas du tout, à en croire le père Guy Consolmagno, directeur de l’Observatoire astronomique du Vatican.
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Et s’il y avait de la vie sur Vénus ? C’est ce que laisse entendre les conclusions d’une étude menée par équipe de scientifiques anglo-américains rendue publique lundi. Membres de l’université de Manchester, de Cardiff et du Massachusetts Institute of Technology, ils assurent avoir détecté la présence d’un gaz rare, de la phosphine, dans les couches nuageuses de Vénus. Or d’après eux, seul un organisme vivant est en mesure de produire ce gaz. Son origine biologique.
Cette révélation a beaucoup fait réagir dans le monde de l’astronomie tout au long de la semaine, et de nombreux spécialistes invitent à rester prudents à ce stade. C’est notamment le cas du prêtre jésuite Guy Consolmagno, directeur de l’Observatoire astronomique du Vatican.
C’est peut-être une bonne chose que de telles recherches rappellent aux humains qu’il faut arrêter de rendre Dieu plus petit qu’il ne l’est réellement.
Au média catholique Crux il a souligné comment “les scientifiques qui ont fait la découverte sont eux-mêmes très, très prudents”. “C’est intrigant et cela mérite une étude plus approfondie avant de commencer à spéculer sur ce sujet”, a-t-il ajouté. Interrogé sur la manière dont les catholiques pouvaient accueillir cette hypothèse de traces de vie sur Vénus, le père Guy Consolmagno a répondu avec un brin d’ironie : “C’est peut-être une bonne chose que de telles recherches rappellent aux humains qu’il faut arrêter de rendre Dieu plus petit qu’il ne l’est réellement !”
Et de conclure : “D’ailleurs, l’existence d’autres êtres humains ne signifie pas que Dieu ne nous aime pas (…). Dieu nous aime tous, individuellement, uniquement, complètement. Il peut faire cela parce qu’il est Dieu… c’est ce que signifie être infini.”
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